EXPEDITION DANS LE MONDE ENTIER - PROCHAINE REMISE EN POSTE LE LUNDI 13 MAI 2024

Au magasin avec Eléonore, 16 ans, à qui sa mère décide d’offrir son oreiller rien qu’à elle.

PAR janick constant

portrait of a smiling girl with long hair

Aujourd’hui, mère et fille sont de sortie pour équiper enfin Eléonore de l’oreiller qu’il lui plaira.

J’aime ces rendez-vous parce qu’ils ont valeur de rite initiatique d’entrée dans la vie d’adulte, de détachement du groupe et d’individualisation. De même que vous pouvez offrir à votre fille un cours de maquillage ou l’accompagner pour le choix de son tout premier parfum, l’emmener chez le spécialiste pour lui offrir son premier oreiller de jeune adulte est un jour qui compte, une porte d’entrée dans la vie des grands.

Non pas qu’il n’y ait pas déjà moult oreillers dans la maison familiale d’Eléonore, souvent indifférenciés, quelconques, qu’on a peine à identifier pour ce qu’ils sont précisément dans le lit de l’un ou de l’autre. Mais vient ce jour de l’individuation, ce moment où nos enfants se distinguent par ce qu’ils deviennent, tant par le corps que par les sens, et s’affirment comme individu à part entière, avec leurs besoins, leurs répulsions, leurs goûts personnels et leur intimité.

L’oreiller, intime prolongement de nous-mêmes

L’oreiller occupe une place unique dans ce domaine. Nous faisons souvent le parallèle avec cette séquence de cinéma où le jeune Harry Potter est emmené au magasin d’appareillage des sorciers pour le choix d’une baguette, quand le jour est venu de choisir la sienne propre, prolongement idéal de son bras, de son geste et de sa pensée, aboutissement de lui-même qui avance à grands pas dans sa pratique… C’est bien la place, loin de toute magie (quoi que…), que nous attribuons ici à l’oreiller, support, refuge et miroir de nous-mêmes.
Quand on a 16 ans, on ne souffre a priori de rien de spécial mais on va savoir faire la différence entre un oreiller qui soutient la tête en suspension et une galette de supermarché.

Oreiller du tout-est-permis

Bien souvent, on dort un peu dans toutes les positions, y compris sur le ventre, car le corps jeune et insouciant n’envoie pas encore ces signaux d’alerte d’inconfort et de souffrance qui plus tard commencent à régir et contraindre nos postures de sommeil.

Dans ces circonstances, l’oreiller en duvet d’oie constitue généralement une révélation pour beaucoup de nos enfants en âge de se poser et d’apprécier ce qu’on leur propose. C’est un des plus beaux cadeaux qu’on puisse leur faire, en net avantage par rapport à une console de jeu ou une montre connectée.

L’oreiller en duvet d’oie

Le corps en croissance mérite en réalité le meilleur de la nature dès le plus jeune âge. A ce titre, un oreiller en duvet d’oie, à prendre en version souple dans notre gamme, généralement en 60×60 cm pour un adolescent, constitue une excellente entrée en matière, car il est à la fois malléable, résilient, adapté à toutes les positions, compressible, aéré, lavable, hypoallergénique, et barrière naturelle aux acariens.

Vous n’êtes jamais au fond d’un tel oreiller, tant sa résistance à la compression est grande. Sa course de descente varie en fonction de la pression exercée, elle-même fonction de la position de sommeil.

La réserve d’amorti, gage de sustentation

Ce qui est important, c’est d’abord cette réserve d’amorti que vous conservez en toutes circonstances, j’en fais prendre conscience à Eléonore alors qu’elle se relaxe allongée sur notre bel oreiller, en lui demandant de forcer l’appui de sa tête au cœur du coussin.

Elle réalise alors pleinement la sustentation qui s’exerce et l’amorti souple qui la maintient en équilibre, sans pour autant ressentir de contre-poussée qui est réelle mais deviendrait évidemment gênante si elle s’exerçait avec trop d’acuité.

Oreiller d’exception

La formulation d’un tel oreiller est un formidable équilibre, d’une subtilité qu’on n’imagine pas, quand il faut combiner espèce animale d’origine, dosage entre plumettes duveteuses et duvet, quantité de rembourrage, poids… l’indice de gonflant et la légèreté de l’article disent beaucoup, la course de remontée sous le plat de la main dans un moment silencieux et concentré est le test qui ne trompera pas le professionnel.

Eléonore va tester son nouvel oreiller dans toutes les positions, et mesurer à quel point il est malléable et offert à toutes les postures, bras serrés autour, bras dessous sans risquer de l’ankyloser, support ultra-progressif sous les épaules pour dormir sur le dos, masse souple et réglable pour le placement de côté, et en faveur de cette compensation d’épaule qui constitue un des enjeux majeurs et le garant du bien-être du corps allongé et de la longévité du compagnonnage qui est en train de se former.

Partir sur son propre nuage

Éléonore ne lâche plus son oreiller en duvet, son « petit nuage » comme elle dit, sa mère est ravie et la regarde avec tendresse, et pour ma part je suis heureux pour cette adolescente qui forge sa culture de ce qui est bon, noble et essentiel à son évolution.

Son oreiller rassemble le fin duvet de 25 oies blanches, autant dire la sélection opérée sur l’entièreté du plumage : à peine 8% du total. A l’image de ces volatiles aquatiques qui se baignent tous les jours, se secouent et se sèchent au soleil, le lavage machine et le séchage mécanique seront le garant de la longévité de son nouveau doudou, le doudou des grandes filles qui ne dit pas son nom.

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