Le profil de Jessica, qui nous consulte aujourd’hui, pourrait être qualifié d’«équilibré » et commun à bien d’autres en termes de corpulence : 1 mètre 63 pour 54 kg.
A 36 ans, elle représente un gabarit que nous croisons souvent. Parmi d’autres… Pourtant, n’allez pas croire que quand on n’est ni gros ni maigre, ni grand ni petit, et que rien ne nous distingue en particulier au niveau des mensurations du cou, de la tête et des épaules, les choses soient pour autant plus faciles à solutionner face à la jungle des oreillers du commerce.
Si on serait tenté de penser que Jessica a l’embarras du choix et que tous les oreillers ordinaires sont potentiellement compatibles avec son corps, pourtant rien n’y fait. L’oreiller en polyester ne lui a jamais convenu, et s’est toujours affaissé dès le début sans la porter à la hauteur qu’il lui aurait fallu.
Pas de portance = pas de confort
Pas de soutien, pas de portance, sa tête tombait d’entrée au fond de l’oreiller en fibres, ne laissant sous son crâne en contrebas qu’une nappe de fibres compressée sans souplesse, saturée, compacte et chaude, et qui très vite n’est même jamais remontée au bombé initial.
Conséquence première : souffrance sur la tête d’épaule inférieure, celle sur laquelle elle se couche pour s’endormir.
C’est le sort de toute ménagère aux prises avec le rayon oreillers de son hypermarché, 15 mètres de long et l’apparence d’un choix qui n’en est pas un. Rajoutez à Jessica 20 cm de taille, 30 kg de poids, 8 cm de largeur d’épaule, doublez le diamètre de son cou, mettez 15 cm de plus à son tour de tête, et imaginez les conséquences…
Subjectivité des perceptions de confort
Ce qui n’est pas assez haut pour elle devient alors une véritable crêpe pour un plus grand profil, ce qui paraissait trop ferme devient souple, le souple devient très moelleux… avant même la prise en compte d’une sensibilité personnelle en termes de contact et de rapport intime à l’oreiller, la perception mécanique est totalement différente quand les paramètres physiques changent. Qui en douterait ?
Imaginez maintenant un homme d’1m85 pour 130 kg, avec un cou court et épais, un tour de tête de 60 cm, un profil trapu, massif, aux larges épaules… Plus rien pour lui n’est appréhendé comme étant potentiellement souple et rien n’est jamais assez ferme ! Tout ce qui s’enfonce se dérobe toujours trop à son goût.
Et l’on voit comment une population entière, du plus petit gabarit au plus grand, aux prises avec une offre défaillante et jamais satisfaisante pour personne, bascule comme un seul homme sur le ventre, pour s’en sortir et tâcher de dormir !
Les bras en renfort
Jessica est concernée. Elle a bien tenté l’avant-bras sous l’oreiller, comme tout le monde, mais c’est le bras qui souffre, les tensions qui s’accentuent et les inévitables fourmillements jusque dans la main. Elle ajoute qu’elle plie l’oreiller en deux par moment pour « tenir sa tête droite ». Équilibre instable et dur, une posture qu’elle ne tient pas longtemps.
Il lui est même arrivé d’attendre d’avoir usé deux oreillers en polyester, devenus tout plats et compacts pour ne pas dire durs, pour les empiler l’un sur l’autre en vue d’arriver à la hauteur et au maintien escomptés… bricolage de bouts de chandelle qui en dit long sur la détresse et l’impuissance auxquelles nous sommes si nombreux à être confrontés.
Sans trop s’en apercevoir, on passe insidieusement en position de trois-quarts ventre avec une jambe pliée, puis franchement ventrale à plat avec les deux avant-bras sous la poitrine, voire un petit oreiller écrasé entre les bras… la dérive est engagée et il y a peu de chance de la voir contrarier à moins d’un électrochoc puissant !
Jessica s’endort mal sur le côté pour se retrouver au réveil sur le ventre, sans trop savoir pourquoi. Ce serait comme un paramètre naturel, inconscient, pourquoi pas venant de la petite enfance, on le prend alors comme une donnée de base qui demande un oreiller en rapport, donc petit, plat, inconsistant, qu’on évacuera bien souvent pour cause d’inutilité puisqu’on a le nez sur le matelas…
Fausse route vers l’oreiller plat
Le mal est fait, vous aviez besoin d’un oreiller suffisamment haut et rebondi pour vous endormir de côté et y faire confortablement votre nuit, et vous voilà sur le ventre à dormir sur vos bras au prix de quelques contorsions et au risque probable de toutes les douleurs possibles qui vous conduiront à vie chez le kiné et l’ostéo, puis en thalasso et cure thermale pour arthrose et rhumatismes un peu plus tard…
Je vous le dis, un changement de prisme s’impose, une inversion de valeurs et de raisonnement au prix de solutions en oreillers qui existent et que nous mettons à votre disposition.
La mousse à la rescousse !
Jessica ne s’est pas arrêtée en chemin, après le polyester elle est passée inévitablement à l’oreiller ergonomique en mousse à mémoire de forme, qui semble s’apparenter commercialement dans bien des magasins à la solution de la dernière chance.
Comme si…d’une hauteur moyenne « standard », autant dire 10/12 cm, elle utilise cet oreiller préformé en forme de vague à l’envers, côté le plus bas dans le cou, et le trouve trop dur, comme pense la plupart des femmes.
Fibre d’hier contre mousse d’aujourd’hui, rien n’est réglé, pour Jessica comme pour beaucoup d’entre nous, l’oreiller n’est jamais bien sur un point ou sur un autre, quand il s’agit d’idéaliser des dimensions, une épaisseur, une densité, un degré de portance, une force de contre-poussée,… tous les vendeurs sont partis découragés depuis longtemps !
Taper à côté du sujet et noyer le poisson dans l’eau
Les industriels et commerçants préfèrent jeter l’éponge face à la complexité que vous leur exprimez (qui n’est jamais qu’une conséquence naturelle de notre singularité) et ont préféré surfer sur des propriétés périphériques sans rapport pour le corps mais qui paraissaient pouvoir parler à l’esprit et simplifient à l’extrême l’acte d’achat : hypoallergénique, à bouillir, anti-acariens, anti-transpiration, anti-fongique… il manque un terme : anti-sommeil !
Le cas de Jessica est exemplaire de la multitude, d’une insatisfaction chronique tant en volume d’oreiller qu’en consistance, qui a défaut d’une offre véritablement éclatée et étudiée, ne fait que des déçus, recalés du bon sommeil, miséreux de souffrances à répétition, et souvent terriblement résignés.
Si vous vous croyez atteints d’une arthrose prématurée à 40 ans ou moins, je vous le dis, il faut juste changer d’oreiller et vous faire aider !
Vous êtes juste vous-même, normal.
Notre diagnostic en ligne, à l’appui de notre offre en oreillers variée parce qu’étudiée, permet de « conscientiser » le problème, et c’est déjà énorme. À défaut de bien vouloir considérer l’oreiller comme un instrument de précision potentiellement existant pour vous seul, vous pourriez vous croire souffreteux ou plus « princesse aux petits pois » que n’importe qui d’autre. Vous êtes juste vous-même, en droit d’attendre autre chose à l’intérieur de votre oreiller que de la fibre ou de la mousse pétrolière.
Ces matériaux synthétiques vous sont vendus partout et ils sont encore très peu remis en question malgré les dégâts causés, comme une chanson quelconque qui passerait tellement à la radio que vous la tiendriez pour incontournable. Elle le devient puisqu’elle l’est !
Cette standardisation industrielle est très puissante mais il n’est interdit pour l’heure à personne de pouvoir s’en échapper. La solution passe par de multiples matériaux 100% naturels, travaillés en quantité ajustée pour vous dans une dimension appropriée.
Ce sera un oreiller à l’ancienne version souple en 50×70 cm pour Jessica, compromis parfait en portance par rapport à son poids de corps et à son souhait d’une note de 2 dans notre échelle de souplesse de 1 à 5 (moelleux en 1, inerte en 5, je vous renvoie à notre diagnostic en ligne pour découvrir ce critère important du cahier des charges en oreiller : https://www.milleoreillers.com/diagnostic-en-ligne/)