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Au magasin avec Claire, 39 ans, 1m68, au cou fragile, en quête de relâchement musculaire

PAR janick constant

Claire

Rendez-vous avec Claire aujourd’hui, enseignante, elle m’est envoyée par un chiropracteur renommé des environs, qui oriente vers notre magasin d’essais de Roubaix dès que la question de l’oreiller entre en jeu, et c’est souvent.

Dans un secteur géographique qui en était dépourvu, la chiropractie s’est très vite imposée ici comme partout telle une discipline complémentaire au travail des kinés et ostéopathes. Elle a redonné espoir et résultats probants, j’en suis témoin, à des personnes en difficulté, en souffrance, qui croyaient avoir épuisé le champ des possibles sur des problématiques de cervicales, épaules, lombaires, contractures diverses…

Notre lien permanent avec les professionnels de santé

Chez tous ces praticiens de santé, la question de l’oreiller est omniprésente au fil des consultations, tantôt elle devient centrale pour améliorer l’état du patient, quand ce n’est pas le constat d’échec en la matière qui a causé les troubles et conduit la personne à consulter pour des douleurs…

Claire présente une grande fragilité au niveau des cervicales, rien d’étonnant à ce qu’elle se présente avec une grosse écharpe autour du cou, c’est un signe qui ne trompe pas. Douleurs, torticolis, raideur extrême, maux de tête, impossibilité de tourner la tête, tension à son comble sur le haut des épaules, le corps surréagit, se contracte, tout est noué. Claire dort sur le dos et le côté, mais en ce moment, aucune position ne la soulage vraiment.

Le chiropracteur a pratiqué en deux séances des exercices d’assouplissement et lui a appris à en reproduire chez elle, dès qu’elle le peut, pour la rendre la plus autonome possible et s’auto-décontracturer par divers exercices qu’il l’incite à enregistrer sur son téléphone portable en lui indiquant les bons gestes.

Le dilemme de l’amorti souple

En pareil cas, je cherche à savoir si elle privilégie un amorti souple en oreiller ou pas forcément. Je veux connaitre sa détermination et sa capacité de remise en question, qui nous diront si la greffe avec ce que je m’apprête à lui recommander peut prendre, ou pas.

La souplesse, pour ne pas dire le moelleux, peut être selon les cas la propriété qui sauve et soulage, ou au contraire un véritable faux ami qui dessert la bonne cause. Tout dépend de la personne, la réponse va directement d’un extrême à l’autre selon l’individu. Entre en jeu la peur d’avoir mal, la douleur aigüe qui est déjà là, lancinante, et une exigence personnelle variable pour évoluer vers un confort d’aspect plus contraignant.

Comme chez beaucoup de mes visiteurs, car nous ne sommes pas des animaux pour rien, l’instinct parle, il suffit de le laisser s’exprimer. Claire n’en a jamais vu ni touché, mais elle évoque « des oreillers avec des graines ». En réalité, elle vient me voir avec en substance la réponse à sa question. Elle ne sera pas déçue…

Procédé de test d’oreiller par élimination

Dans un tel cas, je procède par élimination. Le premier oreiller que je lui fais essayer est un duvet d’oie, le sommet du confort pour beaucoup d’entre nous, mais qui très probablement sera un repoussoir pour elle, un contre-exemple, et c’est tant mieux. C’est le suivant qui compte, un sarrasin. Et là c’est la révélation.

Autant le duvet s’est rétracté sous son poids et a commencé à la désenchanter au premier contact, autant le sarrasin plait d’emblée par contraste, parce qu’il est fiable : pas de course de descente, pas d’effet dérobé, pas de fuite sur les côtés, l’inertie totale ! C’est lourd, dense, ferme, mais c’est pour elle la clef du relâchement musculaire, un soutien sans failles. A ce prix peut commencer pour Claire la désescalade des tensions qui lui pourrissent l’existence.

Dans le large spectre que je propose avec tous mes oreillers à garnissages naturels, le sarrasin est un des matériaux les plus fermes et les plus denses qui soit, avec une densité de 130 grammes par litre. Ce qu’on utilise s’appelle la balle, c’est ni plus ni moins que l’écorce, l’enveloppe de la graine une fois extraite. On ne met jamais de graine entière dans un oreiller. La graine, c’est fait pour être mangé ! Autrefois, on faisait ainsi des quantités de choses à partir des résidus agricoles, ce qu’on appelle parfois des issues de culture, on ne jetait rien, parce qu’il y a des propriétés intéressantes et exploitables en toutes choses.

Sélection des balles végétales

Cela suppose que le décortiqueur de la filière agricole en question parvienne à extraire la graine sans éclater la balle, elle doit garder sa forme triangulaire à trois faces. N’achetez jamais un oreiller de sarrasin avec des balles qui n’auraient pas trois côtés sur quasiment 100% du lot, ça ne présenterait aucun intérêt, aucun compromis intéressant entre fluidité et maintien latéral ! C’est pourtant la quasi-totalité du marché aujourd’hui. La balle est massacrée, c’est le rendement de la graine qui prime.

Le sourire est revenu chez Claire, et la certitude d’avoir trouvé l’oreiller qui ne la décevra plus. Sur un plan pratique, sa taille d’1m68 a conduit à choisir un modèle en format 40×60 cm, parfaitement adapté à sa morphologie. Plus grand ne serait pas utile et apparaitrait même comme contre-productif parce que trop haut perché pour elle. Plus un oreiller est grand, plus il est épais. Son sarrasin 40×60 cm trouvera sa place systématiquement dans sa valise parce qu’avant même de l’avoir acheté, elle sent que c’est le prolongement d’elle-même.

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