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Au téléphone avec Sylvain, 46 ans, 1m78, 84 kg, qui s’interroge sur le « meilleur oreiller »

PAR janick constant

Handsome middle age man smiling looking at the camera at home

Sylvain m’envoie un email pour me demander « quel est le meilleur oreiller pour ne plus avoir de problèmes de nuque ». Il est évidemment impossible de répondre de façon catégorique et universelle à cette question, puisque c’est de lui que viendra la réponse, l’ultime décision, à partir du moment où j’aurai pu de mon côté lui proposer un choix pertinent, différencié, mettant sur la table l’éventail des propriétés physiques, techniques que nous sommes capables de mettre en œuvre à l’appui des ressources de la Nature.

Le synthétique, on oublie ici, il ne tient pas l’argumentation dix secondes, pas plus sanitaire que physique, qu’il s’agisse de fibre, mousse, flocon, gel… il faut être sérieux quand on prétend aider ses contemporains sur la question fondamentale de l’oreiller, ce petit prolongement de nous-mêmes qui va nous supporter pendant 25 années…

La question posée par Sylvain revient tous les jours et de toutes parts. Elle est en partie alimentée par le grand commerce, qui a entretenu le public dans l’idée qu’il existe des solutions industrielles péremptoires et assez bonnes pour toutes et tous, petits, grands, minces, corpulents, petites tiges, cous de girafe, poids plume, armoires à glace… au point de proposer depuis des années en grande surface des cages à oreillers bien alignées qui se sont affranchies de toute considération de confort mécanique, pour détourner la conversation sur la lutte féroce contre les acariens, l’innocuité aux champignons, la capacité à faire bouillir, à vous rafraichir la tête, à vous embaumer, à vous mettre à l’abri des mauvaises ondes, voire à vous déstresser…

Le faux choix proposé

La ménagère perd son latin devant le mur d’oreillers de 10 mètres de long de son hypermarché, qui ressemble à une suite de cages à ballons, car comme tout humain qui se respecte, c’est toucher et compresser qu’elle commence par faire, le bon sens pratique, et à ce jeu-là, tout se ressemble et l’entretient dans l’idée que, l’industrie ayant fait de son mieux, la seule solution qui vaille est forcément là, quelque part…

Le camelot de la foire, de la galerie marchande ou de la place du marché aura aussi sa minute d’écoute et parfois vos faveurs, car il faut tout tenter, même si la solution du bloc de mousse à l’huile de ricin et à l’aloé vera a quelque chose de trop évident, trop simpliste, trop suspect.

Sylvain, comme beaucoup d’entre vous qui parcourez les solutions d’oreillers proposées sur notre site, détient déjà une partie de la réponse, et non des moindres, il dispose sans le savoir de la clef de voute de son choix. Car dans son cas il est attiré par ce qu’il appelle « les graines », autant dire qu’il s’inscrit déjà en rupture par rapport à un oreiller souple et qu’il appelle de ses vœux une solution offrant plus de maintien, un calage suffisamment statique, sans faille, sans course de descente, qui ne déçoit pas, qui ne s’affaisse pas, qui ne « se débine pas », autant dire plus inerte qu’élastique.

L’intuition en faveur de l’oreiller végétal

A partir de là, l’essentiel du travail est fait, c’est bien un oreiller en balles végétales qu’il lui faut, parce qu’il cherche une masse mobile, fluide, qu’il va pouvoir ajuster par déplacement avec précision en épaisseur, et qui ne fuira pas une fois la tête posée. C’est bien là l’apanage des oreillers végétaux, qui offrent une infinité de réglages de position et une précision chirurgicale en termes d’épaisseur.

Le format idéal n’est déjà plus un mystère, c’est un 60×60 cm qu’il lui faut parce qu’il aime mettre son bras autour de l’oreiller et qu’il a un cou assez développé, le reposoir sera donc parfait sur un carré.

Pour le choix de la balle végétale, on comprend que le millet tient la corde parce que fin, fluide, silencieux, stable et avec ce petit degré d’enveloppement de l’oreille qui intéresse Sylvain, pour cause de cartilage un peu douloureux.

Il détenait l’essentiel du choix, il fallait simplement le faire accoucher, l’aider à valider ses hypothèses et son intuition. Vous aussi vous détenez probablement sans le savoir la clef de contact du choix qui pourrait tout changer. Lisez nos descriptifs, appréhendez bien les propriétés mécaniques que nous décrivons, car tout est là et nulle part ailleurs, et si besoin nous sommes à votre disposition par téléphone, par email et au sein de notre magasin de Roubaix pour vérifier avec vous la bonne adéquation.

Le choix d’un oreiller est un domaine dans lequel il faut d’abord décider de n’écouter résolument personne, de faire appel à ses sens et de ne suivre coûte que coûte que son instinct. Il y a quelque chose de tellement animal dans cette approche, dans cette façon de constituer sa propre tanière, « taisnière » en ancien français, étymologiquement « refuge d’animal »…

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