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Florian découvre à 40 ans l’oreiller qu’il a toujours voulu et qui n’existe que chez nous.

PAR janick constant

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Florian est d’un gabarit on ne peut plus commun, cela n’empêche, aucun oreiller du commerce ne lui convient.

Voici les données : 1m75, 80 kg, épaules et cou bien proportionnés, tête assez imposante, Florian n’a rien d’atypique en termes de morphologie, qui le placerait dans une catégorie d’individus difficiles à contenter, hors normes, “hors gabarit”, pas du tout. C’est tout le contraire. Florian est l’homme de la rue, le commun des mortels, et c’est en cela qu’il est intéressant sur notre propos du jour.

Enjeu de la zone à combler

Cela dit, je vous laisse apprécier sur sa photo la zone à combler dans l’idée de dormir sur le côté avec la tête à l’horizontale dans l’alignement de la colonne vertébrale (c’est l’enjeu).

J’ajoute qu’on observe dès qu’il s’allonge que la pression sur l’oreiller est lourde, pesante, par la simple stature d’un homme en pleine force de l’âge et dont la tête bien développée pèse un poids qui requiert un oreiller avec une capacité de portance non négligeable. A l’évidence je ne connais aucun oreiller en polyester qui placerait un tel homme à l’horizontale, aucune chance !

Mode de compensation

Comment a-t-il fait jusque-là ? Il a multiplié les oreillers, généralement trop mous, de sorte qu’il a pris l’habitude, devant son visage, de plier l’angle inférieur de son oreiller en deux à l’aide de la main, qui ne doit jamais s’éloigner. Une pratique rodée chez lui, ça se voit tout de suite, et qui l’occupe toute la nuit, quand il n’est pas tenté de « se distraire » en changeant de position.

Si la main a le malheur de s’écarter, le coin de l’oreiller retombe et sa tête plonge dans l’abime… Malheur donc à un tel individu qui voudrait juste décontracter son bras et le laisser reposer de tout son long. Comme chez la plupart d’entre vous, les bras sont devenus les renforts et esclaves incontournables pour tenter de s’accommoder tant bien que mal de l’oreiller de pacotille qu’on leur sert sans état d’âme dans le commerce depuis des années.

Égarements nocturnes

Oreillers trop bas, trop mous, trop lâches… le corps ne peut se détendre en confiance dans ces conditions. Florian multiplie les positions de sommeil, y compris sur le ventre, pour s’adapter aux oreillers médiocres, alors qu’il m’explique qu’il voudrait juste démarrer sa nuit sur le dos en se couchant et atterrir tout en maintien sur son épaule droite pour y passer l’essentiel de sa nuit, c’est sa posture préférée, il y est encore le matin au réveil.

Dans sa recherche de maintien et de hauteur, il a aussi tenté les oreillers ergonomiques et un modèle « à ressorts »… directions qui cumulent tous les désavantages et les achats inutiles, car comment espérer trouver un oreiller idéal dans une forme prédéfinie et qui en plus présenterait le degré de portance approprié à son poids de corps ? Quête vaine et inutile qui n’aurait pour vertu si l’on peut dire que de faire marcher le commerce.

Manque de relâchement musculaire, perte de repères, égarement à dormir sur le ventre comme pour varier les souffrances à défaut de plaisir, l’oreiller moderne, « technologique », détruit, casse, endolorit, contracte, fatigue…

Rien de tel que les vieilles recettes

Les vieilles recettes fonctionnent bien, ce sera plumettes et duvet pour Florian dans notre version « Oreiller à l’ancienne version consistante ».

Cet oreiller n’existe nulle part ailleurs, nous l’avons inventé pour répondre à un besoin identifié qui s’est répété au fil de nos consultations. Nous n’avions aucune façon d’y répondre autrement et nous n’aurions jamais pu imaginer l’intérêt d’un tel modèle sans recevoir nous-mêmes de multiples utilisateurs tous les jours.

Un dirigeant d’entreprise fabriquant des oreillers synthétiques, qui déciderait de recevoir lui-même en consultation 5 clients par jour dans son usine, déciderait de changer de métier dans la semaine s’il avait un peu de déontologie. Il s’apercevrait que ses oreillers ne conviennent pratiquement à personne sur Terre en termes de pures fonctionnalités. Son métier se révélerait alors brutalement caduque, inutile, non pertinent.

Il n’y a pas de clientèle désignée dans l’absolu pour un oreiller en polyester, nous n’en connaissons pas. Il n’y a pas dans un oreiller synthétique en polyester ni les caractéristiques physiques ni les performances mécaniques nécessaires à la plupart des gens. C’est d’autant plus vrai dans le cas des oreillers en mousse solide préformée, qui sont encore beaucoup plus limitatifs dans leur latitude d’utilisation de par leurs dimensions et leur densité. Les oreillers synthétiques ne conviennent pratiquement à personne à travers l’expertise du domaine que nous développons, et sont pourtant et de loin les plus vendus dans le monde. C’est l’étrange paradoxe qui nous anime chaque jour.

Le format carré s’impose pour Florian de par sa stature. Nous ferons néanmoins l’essai d’un même garnissage en rectangulaire, car je confronte souvent les deux, qui ont chacun leurs avantages selon les individus, mais ici, pas de doute, le soutien en bordure se révèle plus net pour Florian sur un carré, la tête est stable en suspension, car l’angle d’un carré est toujours plus rebondi pour quelqu’un qui recherche le bord pour y faire reposer son visage.

Le corps se détend. La décontraction, condition préliminaire à un sommeil de qualité, peut commencer.

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