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Le cas de Damien, 44 ans, 97 kg, pour qui la notion de souplesse idéale en oreiller est relative à celle que sa corpulence réclame.

PAR janick constant

Good natured face of chubby Caucasian man in her 40s wearing glasses.

Confort moelleux, souple, ferme, très ferme, ou même intermédiaire, allez chercher un sens universel à une telle notion !

Vous pouvez toujours essayer d’en convenir les uns et les autres autour d’un oreiller posé sur une table, le simple toucher d’un oreiller n’engage pas le corps allongé, et quoi de commun entre un individu de 60 kg et un autre de près de 100 voire bien davantage ? Quelles épaules ? Quel cou ? Quelle compression en kilos sur un oreiller 8 heures durant ?

Le grizzli et le chimpanzé

Chacun comprendra qu’un grizzli et un chimpanzé n’ont pas tout à fait la même notion de la souplesse en grimpant sur une branche tombée au sol. On ne monte pas non plus les amortisseurs d’une citadine 3 portes sur un poids-lourd de 15 tonnes. Pourtant, ce sont bien deux véhicules qui circulent sur les mêmes routes, aussi longtemps, à la même vitesse, bien souvent avec un seul passager…

Damien, qui nous consulte cette semaine, n’a rien d’une armoire à glace, 97 kg pour 175 cm, il est trapu, massif, avec un cou épais, beaucoup d’hommes de tous âges mais aussi beaucoup de femmes nous sollicitent avec un I.M.C. de ce type. Il me semble que c’est peu demander a priori au commerce dit moderne d’être capable de procurer des oreillers convenables en pareil cas. Mais où sont-ils donc ?

Panne au bord du lit

Le grand commerce de l’oreiller a laissé ces gens sur le bord du lit en état d’éternelle insatisfaction, avec des achats d’oreillers à répétition. Le polyester et la mousse ne seront jamais que ce qu’ils sont, des dérivés pétroliers bon marché faciles à produire à la chaine et rentables pour l’industriel à cette dernière condition.

Pas de prise en compte des besoins individuels, pas d’approche mécanique, pas de conseil, un désert de connaissances et d’empathie, une inutilité sociale en folle liberté.

En l’absence d’approche de fond sur des matériaux de synthèse inopérants, le marketing moderne a contourné l’obstacle qui aurait dû conduire les industriels de l’oreiller en enfer, il a développé des arguments périphériques pour noyer le poisson, à mille lieues de l’ergonomie attendue du sommeil : oreiller à bouillir, anti-allergique, anti-acariens, éco-responsable, en « polyester recyclé » (…), à « garnissage réfléchi », à l’aloé vera… mais encore ?

La Nature au service de notre singularité

Le retour aux sources s’impose, c’est-à-dire dans la nature. Vous y trouvez des matériaux de toutes sortes qui ne demandent qu’à servir, et vous pouvez les combiner et les densifier comme bon vous semble, au comble de cette singularité qui fait de chacun de nous un être unique.

Mais le mal est fait. Tout serait plus simple si Damien n’avait pas déjà tiré un trait sur la position de sommeil de côté que chacun devrait naturellement être en droit de s’approprier. Damien est comme beaucoup d’entre vous un dormeur contrarié qui s’ignore. Voilà quelqu’un qui s’endort sur le ventre pour se retrouver le matin sur le dos, quand d’autres s’étonnent de se retrouver sur le côté. Tiens tiens ! Étrange translation !

Dormir sur le côté, coûte que coûte !

Les douleurs de cervicales et d’épaules sont omniprésentes chez Damien, et la réponse est positive aussi pour l’apnée du sommeil. La position de côté a été comme qui dirait « rayée de la carte ».
Pourquoi ? Parce que son oreiller en polyester ne lui a jamais permis de la tenir comme il aurait fallu. Il n’avait rien pour supporter sa tête, c’était déjà intenable quand il était adolescent précoce en gabarit et pilier au rugby.

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