Consultation de Marie, 43 ans, 1m70, 68 kg, qui va chez l’ostéopathe toutes les 6 semaines depuis des années, parce qu’elle a toujours mal dans le haut du dos…
Aucun antécédent, aucun autre symptôme, aucun choc accidentel, aucune posture préjudiciable au travail, une bonne condition physique par ailleurs, la piscine quand elle peut, mais Marie reconnait une position de sommeil particulière…
Le bras à la rescousse depuis toujours
Depuis sa jeunesse, elle dort sur le côté, la tête posée sur son bras tendu au-dessus de sa tête, aucune autre position ne lui convient. La problématique de l’oreiller fut permanente au fil du temps, elle en cherche encore un autre, et l’approche de son anniversaire donne à son mari l’occasion d’une nouvelle et énième tentative sous le prétexte d’un cadeau, une nouvelle tranche budgétaire sur un sujet qui tourne au gouffre financier…
La position allongée sur le bras n’est pas remise en question à son arrivée, elle considère encore qu’il lui faille trouver l’oreiller qui dérange le moins en pareil cas, tant bien que mal, sans conviction. Elle avait même essayé un ergonomique en mousse peu de temps avant, un désastre !
Il y a ce bras tendu vers le haut dans le prolongement du corps, qu’il faut « habiller » à gauche, à droite et par-dessus, pour tenter de former une couche acceptable suffisamment large et épaisse qui placerait tant bien que mal sa tête dans l’alignement de sa colonne vertébrale.
Là encore, comme dans d’innombrables cas, je comprends que Marie dort depuis toujours, oui, depuis son enfance, comme elle peut sur l’oreiller qu’elle avait à disposition chez ses parents, et que le bras sous sa tête est un mode de compensation qui s’est mis en place depuis fort longtemps pour tenter de remplacer l’oreiller qu’il lui aurait fallu. Elle le sait au fond d’elle-même, la position est bancale et l’oreiller n’y changera pas grand-chose tant qu’un nouvel espoir n’émergera pas.
L’ostéopathie pour tenter de soulager des dégâts de la nuit
Voilà quelqu’un qui comme beaucoup d’autres de nos visiteurs s’est accommodé par dépit à un oreiller qui n’était pas fait pour elle, l’instinct a fait le reste, et les séances d’ostéopathie s’inscrivent comme des soins inévitables pour décontracturer ce qui devrait l’être naturellement pendant la nuit, le bras au repos devant elle, relâché, libéré, sans tensions.
En pareil cas, la facilité consisterait à lui donner l’oreiller qui trop facilement la dédouanerait de cette posture couchée sur le bras tendu presque de trois-quarts ventre, autant dire un duvet d’oie souple 60×60 qui épouserait la forme du bras et ajouterait l’amorti agréable pour le visage.
Alors oui, le bras ferait comme chaque nuit ce qu’on lui demande de faire, porter la tête, et l’oreiller mince et souple par-dessus, si douillet et confortable soit-il, n’aurait que deux fonctions finalement secondaires : offrir une petite couche souple et a priori suffisante sur le bras tendu, et empêcher si possible celui-ci de s’ankyloser sous le poids d’un oreiller trop lourd…
Le bon oreiller pour en finir avec les douleurs
Ce serait une erreur, et ne pas lui donner la capacité de changer de posture une bonne fois pour toutes.
Les oreillers en polyester inondent les commerces et ne conviennent à peu près à personne, faute de capacité de portance et de résistance à la compression. C’est ce que Marie a connu toute sa vie. C’est ce qu’on trouve dans tous les commerces, bien souvent même dans les meilleurs hôtels…
Chacun s’en accommode tant bien que mal en développant des postures de sommeil déviantes, soit en dormant sur le ventre, soit en appelant en renfort mains, avant-bras voire bras entiers pour soutenir ce qui demande à l’être en position de côté.
C’est un drame national et très français qui alimente les cabinets de kinés et d’ostéopathes à longueur d’années à coup de milliards d’euros d’assurance maladie. Le travers de dormir ainsi sur son bras et ses mains n’est à peu près remis en cause par personne, chacun essaie de s’en accommoder, parce que le grand commerce de l’oreiller n’offre pas d’alternative, et donc de possibilité de prise de conscience.
Vous trouverez même dans les publicités, les magazines et beaucoup de photos qui circulent cette représentation devenue tellement classique de la personne qui dort sur ses mains et quasiment sur le ventre, pauvre mannequin au cou tordu à qui on demande de sourire les yeux fermés pour la photo avec un air de béatitude…
Marie a surtout mal au niveau de l’épaule et de l’omoplate gauche parce que c’est tout bonnement son côté de sommeil préféré, le côté sur lequel son bras est le plus sollicité en tant que pseudo-oreiller. Les séances d’ostéopathie sont de moins en moins salvatrices avec les années qui passent, les douleurs de plus en plus lancinantes et le sommeil de moins en moins réparateur.
Un nouveau mode de compensation est trouvé
Un oreiller en duvet d’oie version consistante en format 60 x 60 cm est mis en place dès le début de l’essai et nous n’y reviendrons pas. Ce choix sera décisif. Épaule sur le matelas, oreiller bien tiré sous la tête de sorte qu’elle se trouve aussitôt à bonne hauteur et dans la souplesse qu’elle aime, mais sans faiblesse car la course de descente de cet oreiller est volontairement limitée. Car Marie a une belle carrure qui n’autorise en aucun cas un oreiller trop mou.
Ce modèle d’oreiller correspond bien à son poids de corps, à sa carrure et à sa sensibilité, trois critères totalement décisifs dans notre travail. En trois secondes le bras cède la place, n’ayant plus rien à faire sur le théâtre des opérations.
Marie s’en rend compte et me demande quoi en faire maintenant alors que le bras est maintenant devant elle, inutile ?! Je lui réponds : « rien de particulier », et elle ne mettra pas longtemps à le laisser reposer devant elle, détendu.
La compensation inconsciente et négative au moyen d’un bras, qui l’a fait souffrir pendant tant d’années, est en train d’être oubliée en quelques secondes, nous venons de défaire « en un coup de baguette magique » ce que le temps avait installé depuis toujours.
Vos retours sont nombreux à la lecture de tels cas, dans lesquels vous vous reconnaissez. Je vous invite à continuer à nous écrire et à nous téléphoner. Nous vous indiquerons à chacun la solution en oreiller la plus appropriée à vos critères personnels.
Nous détenons une solution efficace pour chacun d’entre vous
Seule une gamme d’oreillers étoffée et différenciée comme la nôtre peut permettre de trouver une solution pour chacun. Vous pouvez légitimement à ce stade vous demander pourquoi il est si difficile de trouver nos articles dans les magasins si elle est à ce point utile et ciblée en fonction de critères aussi poussés.
Si tant est qu’il soit imaginable d’offrir autant de modèles au choix dans un commerce physique aujourd’hui, il manquerait encore le conseil et la question de l’adéquation entre votre problématique personnelle et l’oreiller approprié.
Cela demande des années d’expérience et de pratique et nous ne pouvons pas compter même sur un magasin de literie pour entreprendre une telle immobilisation et développer une telle expertise. Aussi oui, il faut de préférence venir nous rencontrer sur rendez-vous à chaque fois que vous le pouvez, surtout si vous êtes en souffrance et en recherche de solution exigeante.
L’idéal est de nous rendre visite dans notre centre d’essais de Roubaix. Nous arrivons toutefois à un très bon taux de succès par email et par téléphone, à partir du moment où nous pouvons échanger avec vous en direct et obtenir tous les paramètres nécessaires à une préconisation judicieuse.
Sur le plan des solutions à mettre en œuvre, nous considérons que nous détenons aujourd’hui tous les modèles d’oreillers naturels nécessaires pour offrir une solution à chacun. L’emploi de toute matière synthétique est tout à fait inutile, non seulement il n’est pas sain du tout, mais il est contre-productif. Comme dans bien des domaines d’équipement, il n’arrange que le fabricant et le distributeur…
La clef de votre problématique se cache dans votre expérience
Lors de chacun de nos échanges, je vous demanderai bien entendu vos paramètres physiques, taille, poids, carrure, profil, habitudes de sommeil, symptômes particuliers, mais pas seulement. Il est une question sur laquelle vous devez chacun vous concentrer, qui est déterminante, c’est votre expérience accumulée. Tel un animal qui préfère tel coussin à tel autre, tel nid à tel autre, telle tanière à telle autre, il y a forcément un oreiller que vous avez un jour préféré à un autre, chez vos parents, chez des amis, dans un gîte, à l’hôtel… ou un coussin quelconque dont les propriétés vous ont plu. Dans votre capacité à le décrire, s’il en est, se cache la clef de votre problématique personnelle de l’oreiller.