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Marre des douleurs au réveil ? Facile ! Bougez-vous…en changeant d’oreiller !

PAR janick constant

Pretty peaceful blonde lying in bed slumbering in bright bedroom

Vous êtes nombreux à tenir votre sommeil prolongé sur le ventre pour un petit caprice bien installé, relativement anodin, généralement non négociable et probablement sans conséquences. Pourtant, bien souvent, vous ne vous êtes pas du tout endormi ainsi. Alors, que s’est-il donc passé dans la nuit et qui, de l’oreiller ou vous, s’est révélé le plus capricieux des deux ?…

N’ayez pas d’illusion sur la question, le sommeil sur le ventre est une calamité qui couve bien au chaud dans votre lit pour éclore d’ici quelques années sous des manifestations désagréables.

Couchés sur le ventre, il vous faut tourner la tête de côté pour respirer, ce qui est souvent source de courbatures et vecteur d’une arthrose prématurée. La torsion prolongée du cou provoque un débalancement musculaire et une pression accentuée sur les articulations.

Petite simulation qui en dit long

Pour vous convaincre des dégâts, dans votre fauteuil, maintenez la tête de côté pendant 5 minutes, enfin, essayez… vous comprendrez vite qu’il n’y a guère qu’à votre insu qu’une telle posture soit supportable : en dormant !

Sur le ventre, les épaules ne sont jamais relâchées, bien au contraire, les trapèzes sont sous tension, les bras et les mains super-sollicités sous la tête, les cervicales encore plus cassées qu’il ne faut, avec les conséquences qu’on sait sous forme de maux de tête fréquents au réveil.

Nous ne parlons pas des engourdissements et fourmillements dans les bras et les mains, c’est binaire, quand on comprime, le sang ne passe plus ! Ne vous fiez pas aux mines épanouies des nombreuses images de dormeuses sur le ventre qui circulent un peu partout, vautrées avec volupté sur leurs bras et leurs mains dans toutes les contorsions imaginables ! Au-delà de la sensualité qui pourrait s’en dégager, ce sont les ennuis qui se préparent.

Conséquences jusqu’au bassin

La résonnance est inévitable jusqu’au niveau lombaire, avec une lordose accentuée (la courbure en creux de votre dos qui s’amplifie à l’excès) et de ce fait des pressions au niveau des articulations facettaires du bas du dos, des muscles vertébraux, des lombaires et du sacrum.

Bien souvent, comme les deux bras n’y suffisent pas, vous compensez dans votre posture sur le ventre en relevant une jambe pliée, ce qui provoque une rotation du bassin donc une torsion du bas du dos, soit un désalignement de la colonne vertébrale source de douleurs.

Nous ne parlons pas enfin de la position inégale des hanches, source de tensions sur les muscles fléchisseurs et de pression déséquilibrée sur le bassin.

Quant à la respiration, la cage thoracique comprimée, c’est une petite catastrophe avec forte diminution de l’amplitude respiratoire et un vrai risque vital cette fois en cas d’apnée du sommeil chronique.

La pression est naturellement maximale sur l’abdomen, les organes, les viscères…

Avoir l’œil sur l’oreiller, mais pas dedans !

C’est même mauvais pour l’œil situé en compression sur l’oreiller, à en croire certains spécialistes en ophtalmologie, car sa pression interne augmente et il s’expose plus facilement au contact avec des résidus de lessives et autres adoucissants utilisés lors du lavage de votre taie d’oreiller, mais aussi avec des acariens qui passent alentour.

Vous êtes très nombreux à vous plaindre de toutes ces douleurs au cours de nos consultations en oreillers, beaucoup d’entre vous sont suivis par un kiné ou ostéopathe de temps à autre pour ces raisons. Quand je vous demande si vous dormez mieux ailleurs sans votre oreiller quotidien, c’est souvent le cas.

A la question de savoir quelle est votre position de sommeil préférée, vous me répondez que c’est sur le côté à une très large majorité, mais vous nous expliquez ne pas réussir à tenir cette position parce qu’elle vous fait mal, que votre oreiller s’y prête mal et l’on comprend vite que vous basculez dans le sommeil sur le ventre à défaut de meilleure solution.

En clair, vous cherchez à dormir sur le côté tant que vous êtes conscient, et puis ensuite le sommeil l’emporte et les ennuis commencent…

Si on évitait la plongée en apnée ?

Dormir sur le dos serait bien une solution, s’il n’y avait pas cette sempiternelle question du ronflement et même de l’apnée du sommeil qui pointe son nez chez beaucoup. Or s’il y a toujours le moyen de maigrir pour tenter de perdre cette obstruction respiratoire généralement liée au surpoids, il faut bien voir que l’apnée est souvent positionnelle et qu’une bonne position de côté pourrait bien souvent renvoyer la mallette à pression positive et son beau tuyau au placard…

Avouez qu’il est tentant de creuser cette affaire de la position de côté pour tenter de tout arranger !

Si en revanche, vous souhaitez mordicus continuer à dormir sur le ventre, ne changez rien, il y a tous les oreillers qu’il faut pour ça dans le commerce, des crêpes plates et insignifiantes en synthétique qui ne risquent pas de vous contrarier longtemps en termes d’épaisseur, elles n’en auront guère sous le poids de votre corps ! Votre oreiller finira alors souvent en accessoire secondaire, une vague forme voisine et vous allongé à côté sur vos bras !

Prenez de la hauteur sur le sujet !

Réussir la position de côté, pour s’endormir mais surtout pour y demeurer durablement, c’est prendre de la hauteur, et pour ça, remettre radicalement en question le type d’oreiller à utiliser.

Seules les matières naturelles peuvent vous y aider, parce qu’on peut y trouver une multitude de rendus différents, aussi bien en termes de portance que de toucher d’oreiller. Dites-vous bien que chacun a sa perception de la souplesse et du maintien en fonction, d’une part, de sa corpulence, et d’autre part, de sa sensibilité. L’un est un critère physique, tangible, mesurable. Pour l’autre, c’est tout le contraire.

Quand on fabrique intelligemment un oreiller à la main, on peut le faire sur mesure avec n’importe quel matériau naturel, parce que sa quantité est ajustable autant que sa densité, sans jamais de saturation. Vous modulez autant que vous voulez en le fabriquant, et vous pourrez continuer à le faire en l’utilisant.

C’est pourquoi nous en arrivons à prévoir des fermetures à glissière sur tous nos modèles, pour ajuster au plus près la densité nécessaire jusqu’au dernier moment, en fonction de vos critères personnels.

Notion d’épaisseur résiduelle non négociable

Pour en finir avec ces douleurs de cervicales et d’épaules qui minent un grand nombre d’entre vous, la première chose est de s’interroger sur l’épaisseur résiduelle nécessaire sous votre tête en position de côté, le but étant d’obtenir un parfait alignement horizontal de la colonne vertébrale. C’est quelque chose que chacun ressent avec beaucoup d’acuité, au millimètre près, en étant allongé.

Cette épaisseur d’oreiller ne sera jamais aussi précise, calibrée et ajustable que sur un oreiller en balles végétales, type sarrasin épeautre ou millet, parce que ce sont des matériaux sans élasticité, inertes, que vous modelez sous votre tête un peu comme le sable d’une plage. Ce qui change entre elles, c’est leur densité et leur fluidité relatives, selon leur taille et leur forme.

Une fois l’oreiller façonné à votre idée, vous pouvez poser la tête en toute quiétude, le confort est stable et durable, vous ne risquez pas de tomber en bas de l’oreiller ! Vous aurez même souvent cette faculté d’ajuster son épaisseur jusqu’au dernier moment en enfonçant son angle supérieur situé devant vous, au-dessus de votre tête.

 

Coefficient de souplesse à définir

Dans notre échelle de souplesse de 1 à 5 proposée sur le questionnaire de notre diagnostic en oreillers, nous situons le millet à 3 et le sarrasin à 5, même si cette notion reste bien entendu très subjective.

Quand vous optez par convenance personnelle pour un oreiller souple et résilient, comme le duvet, la plume, la laine ou encore le latex naturel, c’est l’épaisseur résiduelle qu’il faut envisager, c’est la seule qui compte, il ne faut donc jamais s’effrayer d’une épaisseur nominale jugée a priori excessive, alors que l’oreiller est voué à descendre de quelques centimètres jusqu’à la moitié de son épaisseur selon le cas sous le poids de votre tête.

Lors de vos essais, laissez faire vos bras, observez-les au bout de quelques minutes. S’ils sont relâchés devant vous, tout va bien, votre corps se détend et n’appelle pas les secours ! Si au contraire vous les voyez venir à la rescousse, c’est qu’il y a un manque qu’il vous faut corriger.

Il n’y a jamais besoin d’une nuit entière pour fixer les choses, c’est pendant quelques minutes en pleine conscience qu’il faut raisonner, et décider.

Cas d’école sur la notion de dimensions

Soyez enfin sensible à la dimension de votre oreiller, elle est tout aussi déterminante dans le calibrage à entreprendre. je vous donne un exemple récent : un homme d’1m70 pesant 62 kg aime dormir à la fois sur le côté et sur le dos. Il s’est procuré sans idée préconçue un oreiller en balles de millet en dimensions 40×60 cm en pensant que c’était là un format amplement suffisant par rapport à sa corpulence.

Il en adore la texture, le contact, simplement le voilà pris dans un dilemme, car c’est un peu juste sur le côté, de sorte qu’il faut tambouriner l’oreiller et le ramasser en permanence pour disposer d’assez de hauteur.

En revanche, voilà que cet oreiller se révèle trop haut quand il est couché sur le dos, de sorte qu’il a fini par utiliser une serviette pliée à la place en guise d’appui-tête, avec les raideurs de nuque qu’on imagine au réveil.

Voilà notre ami perdu dans ses considérations, venant à douter de l’oreiller polyvalent, alors même qu’il convient qu’il n’a jamais rien trouvé de mieux jusqu’à présent !

La solution est simple, changer de format pour un modèle 50×70 cm. La surface agrandie va lui procurer un regain de mobilité, une masse qu’il va pouvoir creuser ou solliciter à son gré en fonction de sa position. Retenez bien ceci, plus un oreiller est petit, plus il est contraint et donc contraignant. En revanche, plus il est grand, et plus il va pouvoir en disposer à sa guise.

Oreiller de voyage miniature, vue de l’esprit

Entre nous, c’est bien la raison pour laquelle un oreiller de voyage compact n’a pas de sens, car si votre souhait de gagner de la place dans vos bagages est compréhensible, vous ne pouvez pas escompter y trouver les dispositions d’un grand format.

En résumé, une position de sommeil préjudiciable sur le ventre n’est pas difficile à contrarier avec un peu de volonté, il suffit de trouver l’oreiller adapté.

De la même manière, fuir à tout prix tout oreiller ergonomique à mémoire de forme dont la mousse vous paraitrait dure, manquant de confort d’accueil. Quelques minutes d’essai suffisent pour le comprendre et pour remballer ce qui vient d’être acheté ! Nous le voyons dans nos consultations, un bourrelet d’oreiller à vague trop raide fait des ravages sur les nuques, et détourne lui aussi sur le ventre quand mettre l’oreiller à l’envers ou en travers n’a pas suffi !

N’achetez pas davantage un oreiller emballé sous vide comme un petit cylindre, vous ne l’auriez pas de sitôt libéré de son plastique qu’il replongerait sous le poids de votre tête… les mêmes causes provoquent les mêmes effets !

Appuyez-vous sur notre questionnaire et diagnostic en ligne pour creuser la question avec nous ! Voici le lien direct : https://www.milleoreillers.com/diagnostic-en-ligne/

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