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Pourquoi les grands hôtels internationaux aiment tant nos oreillers

PAR janick constant

beautiful housemaid changes the pillowcase on the bed, caucasian blonde female in uniform prepares room for guests

Il n’y a pas si longtemps encore, l’hôtellerie de luxe n’échappait pas à la physionomie générale du marché grand public de l’oreiller, avec quelques modèles intéressants en duvet, deci delà, et des modèles en fibre polyester partout ailleurs.

Le tout synthétique fut longtemps la règle, on s’est interdit le naturel en hôtellerie comme chez soi parce qu’il a un coût, qu’on l’a suspecté d’allergies innombrables, et que la clientèle internationale, notamment américaine, était bien souvent encore plus intoxiquée que nous français en cette sorte de croyance.

Aussi, pour l’hôtelier, faute de convictions précises en la matière, il fallait commencer par ne pas déplaire et en aucun cas chercher à déjouer les préjugés de ses hôtes par des convictions écologiques trop appuyées.

Retour en force du naturel

Depuis, la literie naturelle a fait du chemin, elle s’est imposée comme un must évident en termes de confort et d’innocuité pour la santé, comme cela allait sans dire pour tout le monde avant l’époque industrielle.

Aujourd’hui, la grande industrie, et notre mode économique dans son ensemble, est au banc des suspects face à une profonde dérive éthique et environnementale. Enfin le développement des produits bio et l’engouement pour un mode de vie plus sain ont fait le reste.

Dans bien des hôtels, l’oreiller en duvet était ainsi il n’y a pas si longtemps discrètement rangé dans un sac en plastique au fond de la penderie, au cas où… pendant que la fibre synthétique, sommet de la médiocrité par ses performances physiques et issue d’hydrocarbures, garnissait délibérément tous les oreillers du grand lit, carrés ou rectangulaires soient-ils. Maintenant, ce serait plutôt parfois le contraire !

Dans certains hôtels que nous connaissons, les oreillers et la couette en duvet constituent l’équipement de base du lit (en Suisse, Autriche, Allemagne et certains pays anglosaxons, cela a toujours été la règle).

La différence de portance et de confort n’a jamais été difficile à faire entre les deux, duvet et polyester, en pénétrant dans une chambre, un petit revers de main sur l’oreiller suffit toujours à savoir à quelle sauce on nous propose d’être mangés… pas de portance sur le polyester, rebond nul, amorti souple extraordinaire sur le duvet, contre-poussée lente comme il se doit, résilience, sustentation de la tête à mi-hauteur…

Émergence d’un concept écoresponsable

Évolution des mœurs, certes, mais aussi conviction acquise par certains établissements ou chaines d’hôtels, qui s’emploient de plus en plus à mettre en œuvre des matériaux naturels et sains à travers tous les équipements de la chambre dans son ensemble, du sol au plafond : revêtements de sol, habillage mural, composition du mobilier, labels sur les textiles…

J’en découvris un remarquable exemple dernièrement en dispensant une formation d’oreillers dans une très belle chambre de l’hôtel Cheval Blanc à Paris, sous les toits de la Samaritaine. La suite mise à ma disposition pour notre groupe housekeeping respirait de teintes fraiches et pastels, symbole des matériaux naturels et nobles, l’air y était sain, vivifiant, pas d’allergènes, pas de C.O.V., pas de nids à poussière !

C’est parfois ainsi une politique clairement revendiquée, qui va jusqu’à bannir tout matériau de synthèse.

Le confort personnel passe par l’oreiller personnel

Au-delà de la « démocratisation » grandissante de ces grands hôtels, qui savent attirer une plus large clientèle internationale à pouvoir d’achat, il est évident que la satisfaction du client s’est imposée à tous les niveaux.

L’hôte doit se sentir comme chez lui, tout doit être mis en œuvre pour sa satisfaction, et s’il est bien un domaine où la subjectivité individuelle est à son comble, c’est celui de la literie, et notamment de l’oreiller, prolongement individuel et instrument calibré aux besoins du corps humain.

La diversité morphologique d’une clientèle aisée n’est pas moins éclatée que celle de la population générale. Des petits, des minces, des trapus, des élancés, des corpulents, des géants, des fragiles du cou, des appareillés pour l’apnée, des accidentés du rachis… nous ne cessons pas de dire qu’il y a un oreiller pour chaque personne, et que c’est bien la Nature qui peut seule pourvoir à une telle diversité de besoins par les multiples matériaux qu’elle met à notre disposition, qu’on n’aurait ignorés pour rien au monde dans des temps un peu plus anciens.

A l’hôtel comme à la maison et mieux si possible

La multiplicité des modèles d’oreillers comme autant de solutions que nous offrons pour la maison ne peut pas ne pas se retrouver dans un établissement hôtelier, car on ne peut pas demander à tout un chacun de traverser l’Atlantique ou le continent avec son oreiller personnel, quand la place est à ce point comptée dans un bagage, que les compagnies aériennes s’ingénient à réduire encore en dimensions et à facturer de plus en plus cher.

Autant la clientèle en général s’entend assez bien sur ce qu’est un bon matelas, une bonne literie, compatible pour un très grand nombre d’individus, autant l’offre en oreillers requiert une véritable boite à outils tous terrains dont l’équipe housekeeping, et en tout premier lieu la Gouvernante Générale, est la grande pourvoyeuse et la maitresse d’œuvre au sein d’un grand hôtel.

La clef de voûte du relâchement musculaire

Dites-vous bien que le relâchement musculaire durant la nuit, condition d’un bon sommeil, est à ce prix, car en réalité, nous l’atteignons chacun au moyen d’un environnement très différent, qui nous est éminemment personnel et que nous devons identifier au prix de quelques essais.

L’effet dit « myorelaxant » en milieu médical est précisément cela, ce qui contribue à détendre les muscles, à décontracturer. « Myo » en grec, c’est le muscle. Le Littré nous rappelle qu’un muscle, c’est « un organe charnu composé de fibres irritables, dont les contractions sont déterminées par la volonté, et cette volonté lui est transmise du cerveau par le nerf ».

Il n’est possible d’y parvenir pour certains d’entre nous qu’à l’appui d’un oreiller à l’extrême souplesse, moelleux et enveloppant. Pour d’autres, ce sera en revanche à la seule condition de l’extrême inverse, les muscles ne se détendant que si la course de descente dans l’oreiller sous le poids de la tête est égale à zéro, autant dire un matériau inerte, dont la définition est : « qui n’a ni activité ni mouvement propre ».

Affaire éminemment personnelle en somme, je n’ai pas pu modéliser ni mettre en équation cette question en 25 ans, chacun la porte en lui-même mais elle ne se voit pas sur son visage et ne repose sur aucun critère physique apparent.

Hérésie de l’oreiller universel

Prétendre à l’oreiller universel, imposer par exemple par le marketing et la ristourne l’oreiller à mémoire de forme comme un nec plus ultra du confort est une pure hérésie, une escroquerie intellectuelle qui commence par son nom lui-même, « oreiller à mémoire de forme », qui ne veut strictement rien dire.

Qui d’entre nous n’a pas un jour vécu un cauchemar loin de chez lui à cause d’un mauvais oreiller ?

Aujourd’hui, dans un hôtel de qualité, la Gouvernante Générale est notre meilleure ambassadrice parce qu’elle est au contact des attentes de la clientèle tous les jours, au plus près des chambres, là où les besoins individuels se manifestent et s’expriment. Il n’est pas envisageable dans un tel établissement qu’un hôte puisse mal dormir voire se réveiller en souffrance à cause d’un couchage inadapté. Chacun le sait, un oreiller qui n’est pas fait pour nous nous casse le cou.

Une offre variée et fonctionnelle

L’offre que nous recommandons pour l’hôtellerie, du confort le plus ferme jusqu’à la course de descente la plus souple, est de plus en plus souvent synthétisée au travers de 4 à 5 modèles d’oreillers, offerts au choix du client à son arrivée, sur ce qu’on appelle un Menu d’oreillers.

Cela peut parfois prendre la forme d’un petit coussin posé sur la table de chevet, sur lequel les garnissages proposés sont inscrits sous forme de broderie. Ailleurs, ce sera une véritable carte d’oreillers, détaillée et argumentée comme les plats d’un restaurant, dont nous participons souvent à la rédaction.

Décrire des conforts avec des mots est un exercice d’équilibriste, mais auquel nous sommes bien rôdés, à l’appui d’un vocabulaire du confort qui fait autant appel à la volupté des sensations qu’aux attributs physiques des matériaux de construction !

Sur demande, le personnel de chambre vous apportera l’oreiller de votre choix, bien souvent les mains gantées ou bien encore l’article posé sur un plateau, préservant ainsi l’hygiène de contact la plus absolue. C’est VOTRE oreiller qui s’offre à vous, et à personne d’autre.

Ce sont le plus souvent des modèles rectangulaires qui sont privilégiés, aux vertus ergonomiques indéniables, et qui accompagnent une évolution régulière à la hausse de la taille des individus.

Je parle d’ergonomie intéressante pour le rectangulaire 50 x 70 cm, dit « format américain », parce qu’on y aura plus facilement la tête au centre, sans déperdition préjudiciable vers l’arrière à l’opposé d’un carré, et ainsi une meilleure répartition du garnissage, donc un meilleur maintien cervical.

Les grands standards du confort naturel

Quant au choix des conforts, nous orientons bien entendu nos clients hôteliers en faveur des grands standards que nous avons mis au point, et qui font aussi de plus en plus leur chemin sur le marché grand public, de sorte que c’est parfois l’hôte de l’établissement qui réclame l’un de nos oreillers pour son séjour, quand il n’exige pas d’en faire l’acquisition en partant ! Après tout, le concept moderne de « Boutique hôtel » s’y prête très bien, car l’hôtel où l’on passe peut être considéré comme un laboratoire du sommeil unique et précieux pour une fois qu’on ne dort pas chez soi !

Synthétisons ici les grands standards que vous devez pouvoir trouver dans un grand hôtel, comme vous devez pouvoir en disposer partout ailleurs :

1. Oreiller en balles de sarrasin pour son confort ferme, net et statique : la masse est fluide tant que vous avez la volonté de la régler, de la déplacer, elle se stabilise par emboitement des cosses dès que vous posez la tête, pour un confort extraordinairement précis, millimétré, sans aucun effet dérobé. L’oreiller de sarrasin est l’oreiller des cous fragiles et des constitutions réfractaires à toute mollesse.

2. Oreiller en balles de millet pour sa finesse, sa fluidité et son maintien doux : extrême mobilité de la masse, d’autant plus intéressante si vous bougez beaucoup, prise de forme moulante dans cette masse de petites billes mouvantes, et au final un confort sans retrait, net et stable tant que vous ne décidez pas de changer de position.

3. Variante de ce même oreiller avec apport de fleur de lavande officinale : la douceur à la française et le parfum emblématique de la Provence sous votre tête… inutile de vous dire que ce modèle s’exporte depuis notre atelier dans les hôtels du monde entier. Les frais de transport internationaux ne rebutent personne même à 5 kg par oreiller ! Un de nos clients américains s’en fait livrer un par le Room Service avant chaque séjour dans son palace attitré dans la Capitale !

4. L’oreiller en laine vierge de mouton, comme premier degré d’amorti souple dans le large spectre de nos oreillers, avec une course de descente réduite de la tête, de sorte que vous conservez un port de tête haut, apte à compenser les carrures les plus larges et vous laissant la bouche dégagée en surface de l’oreiller. Détenir en permanence un oreiller de la largeur de son épaule, c’est la condition première pour parvenir à l’alignement de la colonne vertébrale en position de côté et, très important, c’est le moyen de soulager l’épaule qui se trouve en dessous, sur le matelas, qui n’a pas pour vocation de supporter tout votre poids !

5. Dernier confort clef, le duvet d’oie, sommet du confort moelleux, à course de descente de l’ordre de 50% pour un individu au point de corps dans la moyenne (81 kg pour un homme, 67 kg pour une femme), de sorte qu’il reste encore une belle réserve d’amorti si vous forcez la descente. Autant dire que vous n’êtes jamais en bas comme sur un oreiller en polyester. Vous êtes en suspension, enveloppé douillettement dans votre petit nuage.

Aujourd’hui, une Gouvernante Générale qui change d’affectation nous emmène dans ses bagages. Nul doute qu’elle finira par imposer sa touche personnelle et ses convictions à sa nouvelle direction à l’appui de nos oreillers. Elle a parfois participé au moment de ses études aux formations techniques en oreiller que nous dispensons dans les écoles hôtelières.

Oreillers miniatures

Nous réaliserons sur demande des miniatures d’oreillers présentées en coffret, que le personnel a à cœur de présenter en pré-choix à ses hôtes. Qu’à cela ne tienne, notre atelier de confection se prête à toutes les idées et envies.

Et c’est bien de cela dont il s’agit : avoir envie de marquer une attention développée envers la clientèle sur un sujet central dans un hôtel comme partout ailleurs : le confort de sommeil.
Au milieu du ballet permanent des arrivées, des recouches et des départs, la Gouvernante Générale se met en quatre avec toute son équipe housekeeping, faite de gens dévoués et attentionnés, pour s’adapter à tous les profils, toutes les cultures, toutes les habitudes, et toutes les sensibilités.

Passons sur la qualité artisanale de notre travail, haut de gamme et française, qui est notre quotidien et notre évidence dans notre atelier de Roubaix. Elle n’est pas le privilège des hôtels de luxe, elle est aussi le vôtre, si vous passez commande chez nous, car c’est précisément du même article dont vous profiterez.

En somme, désormais, à l’hôtel, c’est comme à la maison, parce qu’à la maison, ça peut être aussi bien qu’à l’hôtel !

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