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La quête de l’oreiller parfait, au nombre des travaux initiatiques du « Connais-toi toi-même ».

PAR janick constant

Portrait of a mature Caucasian woman hiding behind a pillow on bed

Bien étrange affaire que celle de l’oreiller, vous en conviendrez je pense, sur laquelle peu d’entre-nous tombent facilement d’accord entre eux, pas plus qu’avec eux-mêmes, si ce n’est pour constater dépités qu’on ne trouve rien décidément qui vaille dans le commerce, et qui ne finisse par décevoir à brève échéance.

Quête longue et périlleuse que celle-là et pour laquelle chacun est seul face à ses doutes, ses échecs, son désarroi et l’envie d’y croire encore…

Instrument, outil, accessoire, ustensile domestique ? A bien y réfléchir, l’oreiller n’est rien de tout cela précisément, parce qu’il est beaucoup plus ! Vous avez tous et toutes une certaine idée de ce qui constitue pour vous une bonne paire de chaussures, une brosse à dents efficace, une poêle à frire ergonomique ou un instrument de musique à votre main.

Si ce sont bien là tous des prolongements de nous-mêmes qu’il faut sélectionner avec soin, apprivoiser, maitriser, adopter, notre oreiller nous entraine beaucoup plus loin encore, d’abord parce qu’il nous porte autant que nous devons le supporter !

Importance de la portance

Pourtant, étrangement, vous entendrez rarement parler de la capacité de portance d’un oreiller. Comment a-t-on pu en arriver à une telle ineptie commerciale au point de ne pas avoir construit l’offre du marché sur sa capacité à amortir le poids de votre corps ?

C’est un peu comme si le poids en charge admissible n’était pas indiqué sur la paroi d’un ascenseur ou la carte grise d’une voiture ! Un vice caché aux lourdes conséquences !

Sur un marché dominé de manière écrasante par le garnissage en fibres polyester (absolument aucun intérêt mécanique, juste un petit prix), on préfère éviter le sujet et vous laisser croire qu’un même oreiller tout venant, comme on en trouve partout, saura aussi bien surélever à la hauteur voulue une femme d’1m60 pour 50 kg qu’un homme d’1m85 pour 100 kg.

Arrêtons de rouler la nuit sans amortisseurs !

Une compression sur l’oreiller ni plus ni moins que du simple au double (il serait plus juste de dire du simple au triple si l’on considère l’éventail des poids de la population adulte) sur un matériau fibreux comme le polyester, n’offrant aucune résistance à la compression, autant dire que nous sommes presque tous des véhicules humains plaqués au sol sur la route du sommeil pendant huit heures chaque nuit sans amortisseurs ! Pour espérer un « petit nuage » sous votre tête, il faudra r’passer !

Corpulences innombrables ; cou, tête et épaules de dimensions variables la aussi pratiquement du simple au double… on voit le casse-tête de la mère de famille devant le rayon de son hypermarché, investie de cette immense responsabilité face à laquelle elle est terriblement démunie : trouver un oreiller pour chacun à la maison.

Quand nos sens s’invitent au débat

Si la cause parait déjà désespérée à ce stade, que dire quand, après avoir bâti le cahier des charges des propriétés physiques attendues de votre oreiller, vous ajouterez vos préférences en matière de sensations, ressenti, toucher, odeur, intimité du contact, compatibilité avec la gestuelle nocturne de vos mains, de vos bras et autres modalités de votre protocole d’endormissement…

Car si l’oreiller doit bien être investi de propriétés mécaniques précises pour jouer son rôle de cale porteuse de votre corps allongé, il convient aussi qu’il plaise à vos sens en éveil, au moins au nombre de quatre en pareille matière.

Pour ce qui est de la vue, chacun à son idée sur le gonflant et l’épaisseur. Certains bannissent d’entrée les oreillers d’apparence volumineux sans même prendre le temps de s’y appuyer sous préjugé qu’ils seront nécessairement trop hauts. Un japonais ne supportera pas de voir le moindre duvet tacheté de noir à travers l’enveloppe de l’oreiller (ce qu’on appelle dans notre métier un « spot »), au point qu’on trie là-bas le garnissage en plume à la main et à la pince à épiler !

A chacun son toucher d’oreiller

Le toucher bien entendu sera rédhibitoire, le contact de l’enveloppe de l’oreiller en soi tout comme le rendu de l’oreiller en termes de souplesse ou au contraire d’inertie. Vaste question que celle de la souplesse, quand le dictionnaire parle de flexibilité, de malléabilité, de quelque chose qu’on peut plier et adapter à souhait.

Comme c’est subjectif, ce qui parait souple pour un mince est dramatiquement mou pour une personne corpulente. Et inversement un bon soutien sans faille pour un costaud prend l’allure d’une barre en plomb pour un poids plume.

L’écrin de mon oreille

L’oreiller porte bien son nom tant votre oreille y repose centralement avant tout le reste, et gare au moindre bruit si vous êtes sensible à la plus petite manifestation de la matière sous votre tête ou dans l’oreiller de votre conjoint !

L’ouïe est bien le troisième sens en éveil dans cette affaire, pour ne pas parler de l’oreille tout entière, parfois si proéminente et si douloureuse chez certains au moindre excès de pression.

Quant à l’odorat enfin, il ne se commande pas plus que le reste. Un homme de 40 ans peut trainer le même oreiller en plume de son enfance depuis 30 ans sans problème avec interdiction absolue de le laver (c’est son doudou !), pendant que sa compagne n’en peut plus de l’odeur très « personnel » qui se dégage de cette « chose » !

Une investigation pas comme les autres

Alors oui, le choix d’un oreiller pour chacun est un processus un peu plus long et fastidieux que l’essai d’une paire de chaussures, surtout si le conseil d’un vendeur avisé n’y est pas, sans parler de l’offre à pleurer des modèles dans le commerce.

Si beaucoup de nos précieux ustensiles quotidiens s’évaluent ainsi dans les boutiques en quelques minutes, chaussures, lunettes… beaucoup d’entre vous restent sur l’idée qu’il faut une ou plusieurs nuits pour évaluer un nouvel oreiller. Et ça en dit long.

Car pourtant, quelques minutes pourraient a priori suffire là aussi. Ce doute est tout à fait édifiant. Pour deux raisons. D’abord parce que personne ne croit plus à un confort qui dure en matière d’oreiller. C’est là l’exemple parfait de l’achat réfléchi qui se met à décevoir tôt ou tard au bout d’un moment. Souvent très vite. Parce qu’il se tasse, bouloche, ramollit, durcit, s’étiole… le polyester pour ne pas le citer, sans parler du duvet de recyclage !

Quant à la mousse à mémoire de forme, c’est la cour des miracles technologiques et le piège à gogos ! Qui n’a pas encore payer son tribut en la matière ? Essayez toujours de caler dans le creux du cou un oreiller monobloc rigide et qui résiste invariablement à la moindre mise en forme. On ne cherche pas tant à vouloir mémoriser notre forme pour l’éternité dans un bloc de mousse à pétrole, on voudrait juste pouvoir lui donner la forme qui nous convient !

Appréhender le trou noir

Mais il y a une autre raison à ce doute qui demeure, qui complique la décision et multiplie les échecs, c’est que nous ne savons précisément pas ce qui se passe entre le moment de notre endormissement et celui de notre réveil. Le grand trou noir, où, à notre insu, notre être voyage, bouge, rumine, s’agite, tourne, ronfle, s’étouffe à notre insu… Alors comment ne pas vouloir entrainer un nouvel oreiller dans l’aventure inconnue des ténèbres ?

C’est l’échec à répétition qui a développé chez vous ce doute écrasant, et cette présence si pénible de douleurs multiples au réveil, sans raisons apparentes, sans trauma, sans accident, sans plus que le stress de la veille qui a bon dos et se trouve loin de tout expliquer des misères musculaires du matin.

Dans les consultations que nous donnons en recherche d’oreiller, nous nous intéressons toujours à l’écart de position couchée constatée entre l’endormissement et le réveil. Il est terriblement signifiant.

Dormir comme on veut, pas comme on peut

Dites-vous que votre position pour vous endormir est bien votre préférée, celle de la première intention, celle de votre bonne résolution, consciente et volontaire, celle du relâchement musculaire recherché, et c’est généralement sans surprise la position de côté, couché sur l’épaule, les deux bras devant vous. Disons-le tout net, c’est la position idéale et jusque-là, vous avez tout bon.

En tout cas, c’est cette position qu’il faudrait pouvoir garder pendant la nuit s’il n’y avait pas cet oreiller contrariant qui ne soutient pas de la manière qu’on voudrait : une certaine épaisseur, un caractère malléable à souhait, une certaine portance, une absence d’effet dérobé, un certain niveau d’inertie… cette nuit, la suivante, le mois d’après, l’an prochain…

Quête de l’oreiller, à l’appui de la connaissance de soi-même

Cette quête de l’oreiller parfait et idéal pour vous est à mettre au compte des travaux initiatiques de votre existence, parmi d’autres. Le plus tôt dans la vie est le mieux pour bien agir. Cette quête est à envisager comme un rite, une recherche sur soi-même et la pose d’une exigence, d’un cahier des charges qui n’appartient qu’à vous.

Posez vos conditions et n’écoutez personne d’autre que votre instinct animal, au diable le marketing des vendeurs intéressés et des boutiques de pacotilles !

« Connais-toi toi-même » disait Socrate rapporté par Platon, reprenant cette très célèbre maxime de la Grèce Antique portée au fronton du temple d’Apollon à Delphes. C’est se poser les bonnes questions au moyen d’une introspection, à l’appui de notre intelligence, en vue d’une vie meilleure en toutes choses.

L’heure du vrai choix d’un oreiller a sonné, il existe, il est là, chez nous, à disposition à l’appui de nos conseils. Nous croyons au bien-fondé de notre expertise, au potentiel incomparable des matériaux naturels que nous mettons en œuvre pour vous offrir une vraie boite à outils de conforts différents.

Car c’est bien cela en réalité, un oreiller est plus qu’un ustensile, c’est votre meilleur complice, combinant une série de fonctionnalités avec un plaisir des sens en éveil sur la partie la plus sensible et connectée de notre corps, notre tête, qui ressent autant qu’elle réfléchit.

Pour vous aider dans votre quête, accédez directement à notre diagnostic en ligne par ce lien :

DIAGNOSTIC EN LIGNE

ou rendez-nous visite dans notre centre d’essais-conseils à Roubaix, (sorte d’agence matrimoniale en matière d’oreillers !) voyez cette fiche pour nous situer :

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