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Pourquoi Léa et son mari cherchent-ils donc des oreillers plats ? Ils vont le comprendre et radicalement changer d’avis.

PAR janick constant

léa

Nous recevons cette fois un artiste très populaire au cinéma et à la télévision et son épouse, en quête tous deux d’un nouveau confort de sommeil.

Lisez bien ce cas, il est emblématique, vous êtes nombreux à nous questionner tous les jours sur des problématiques de cet ordre.

Monsieur (nous l’appellerons Franck pour préserver son anonymat) est assez bien charpenté, pour ne pas dire trapu, son épouse Léa est élancée et très mince. Si leur taille avoisine pour l’un comme pour l’autre environ 1m80, il y a au bas mot 35 kg qui les séparent.

Pourtant, actuellement, ils ont le même matelas et les mêmes oreillers. Le matelas est à mémoire de forme, donc le mari passe au travers parce qu’il attrape vite chaud et ramollit la mousse sous la masse de son corps, pendant que son épouse trouve la literie trop dure parce que la fraicheur de la chambre rigidifie encore la mousse à mémoire (dite « thermo réactive ») sous son faible poids de compression… ce matelas n’a pas trois ans mais ne convenant ni à l’un ni à l’autre, il est déjà question d’en changer.

L’effet « d’encaissement », d’absorption de ce type de matelas revient souvent très négativement dans vos commentaires, et nous vous donnons totalement raison par notre expérience.

Définition d’un bon matelas

Je rappelle mon conseil sur ce point : excluez lors de vos essais en magasins de literie tout modèle contenant de la mousse « à mémoire de forme » quelle qu’en soit l’épaisseur de la couche, c’est toujours de trop, privilégiez un matelas à ressorts ensachés de qualité, c’est-à-dire d’au moins 28 cm d’épaisseur.

Une seule face de couchage suffit, pas de surenchère inutile, y compris quant au sommier, un cadre bois à lattes fixes est parfait, aucun besoin d’un sommier spécifique (résistez si le vendeur vous explique que vous n’aurez de garantie sur votre nouveau matelas que si vous prenez le sommier assorti !)
La bonne définition d’un matelas est « accueil moelleux, maintien ferme ». Le matelas à ressorts hérité de nos grands-mères n’a pas son pareil en termes de tonicité pour donner du répondant sous le poids du corps zone par zone et aboutir à un compromis acceptable par les deux membres du couple.

Problématique de l’oreiller

Quant aux oreillers, ils sont chez Léa et Franck comme souvent en polyester, sur lesquels l’un comme l’autre passe au travers, puisqu’on le sait, quel que soit le poids de corps d’un adulte, un oreiller garni de fibre polyester n’a par définition aucune capacité de portance, et c’est bien le drame perpétué depuis des années dans tous les commerces de France.

Dormir sur le côté avec un oreiller trop bas et trop mou, c’est se préparer un bel écrasement de la tête d’épaule, souffre-douleurs qui supporte tout le poids du haut du corps.

C’est aussi s’asseoir si je puis dire sur l’éventualité d’un relâchement musculaire nocturne, condition du vrai et bon sommeil, car tant que vos bras jouent à l’oreiller de substitution, vous demeurez crispé et sous tension de façon permanente.

Oreiller plat, mauvaise direction

Léa et Franck m’expliquent sans surprise qu’ils recherchent un nouvel oreiller « très plat », pour continuer à dormir le plus confortablement possible comme ils font, c’est-à-dire la plupart du temps sur le ventre…

En effet, m’expliquent-ils, la position sur le côté serait sans doute intéressante, mais n’a jamais été une solution plaisante pour eux, car ils ont souvent mal aux épaules et bougent beaucoup, leur bras sous eux fourmille, ils ne sont pas détendus dans cette position, il faut souvent changer de côté parce que c’est vite inconfortable, et que les mains et les bras n’en finissent pas d’intervenir pour tenter de soutenir la tête et le cou comme ils peuvent.

Autant dire qu’à tout prendre, on se trouve mieux sur le ventre, position dans laquelle un oreiller plat suffit, si tant est qu’il faille en disposer d’un, et comme le grand commerce ne propose globalement qu’un seul et même genre d’oreillers, on en déduit que ce fut forcément pensé et réfléchi par de brillants ingénieurs, validé unanimement comme étant bon pour chacun et que ce doit probablement constituer une inclination personnelle que de décider de dormir ainsi, le corps face contre le matelas, sans doute venant de la petite enfance, une sorte de convenance personnelle fondée et non négociable qu’il faudrait perpétuer pour le restant de ses nuits.

Désapprendre et reconstruire

Comme beaucoup d’entre vous, notre couple est à la recherche d’un oreiller qui permet de continuer à faire comme beaucoup font toutes les nuits, sans se poser de questions. Mais comment vous blâmer puisque personne n’est présent dans le commerce pour vous dire que vous raisonnez à l’envers, et qu’il faut davantage s’interroger sur la possibilité d’évoluer que sur la résignation de continuer à faire comme vous avez toujours fait ?

Comprenez bien que si comme Léa et Franck, vous dormez comme vous faites, en station prolongée sur le ventre et à grands renforts de bras sous votre tête, c’est parce que vous n’avez pas trouvé d’oreiller pour faire autrement. Votre corps s’est adapté instinctivement et tant bien que mal à un mauvais oreiller, comme on en trouve partout.

Parce qu’il fallait des oreillers bon marché pour des hypermarchés résolus à vendre moins cher que tout le monde, un pays entier s’est mis à dormir comme il peut avec ce qu’on a bien voulu lui proposer, un dérivé pétrolier sans autre avantage que son prix de revient. Les coussins pour animaux domestiques seront bientôt plus travaillés que ceux de leurs maîtres !

L’oreiller plat n’est pas une fatalité, donc vos douleurs non plus

Ne sachant pas qu’une alternative en termes de confort d’oreiller existe, vous recherchez un modèle qui permettra de continuer à dormir sur le ventre, de temps à autre pour un court moment sur le côté, et jamais sur le dos. C’est tout le contraire qu’il convient de faire.

C’est certes très plaisant de dormir un moment sur le ventre, pour ne pas dire réconfortant, apaisant voire sensuel, mais ça n’est pas une solution durable, satisfaisante et suffisante pour une vraie récupération.

Autrement dit, le monopole de l’oreiller en polyester est si écrasant que vous vous êtes bon an mal an adapté à l’oreiller qu’on trouve partout, quand il faudrait que ce soit le contraire et que celui-ci commence un tant soit peu à vous ressembler.

Stupéfaction chez les kinés

Tous les kinés qui nous rendent visite en conviennent abasourdis au bout de quelques minutes d’échanges, leurs cabinets ne désemplissent pas de gens qui souffrent pour rien des épaules sans trop savoir pourquoi, et qu’ils faut soigner à raison d’une à deux séances par semaine, en vain. C’est toujours une révélation pour un nouveau kiné qui nous consulte, il réalise qu’il soigne à longueur d’année toutes les victimes de l’oreiller industriel qui s’imaginent atteints d’arthrose précoce, de rhumatismes inattendus ou d’une triste généalogie génétique.

Je vous le dis, et Léa et son mari l’ont compris en s’allongeant sur notre matelas d’essai, il existe un oreiller de qualité pour chacun d’entre-vous pour dormir durablement sur le côté, et pour découvrir le sommeil sur le dos, ultime révélation du « retournement » qui va s’opérer.

L’oreiller comme notre ombre porteuse

Ce n’est pas de dormir sur le côté qui est en soit inconfortable, c’est les moyens qu’on se donnent pour le faire : une cale proportionnée, dont la hauteur compense précisément votre épaule, et dont les propriétés mécaniques correspondent à votre morphologie et à votre propre sensibilité.

Léa et Franck n’ont pas perdu leur temps dans cette leçon de choses que nous vécûmes ensemble pendant près d’une heure. Ils ont compris qu’au-delà des formats et des épaisseurs, il existe dans la Nature toutes sortes de matériaux fantastiquement différents, pour toutes sortes de rendus de couchage personnalisés à l’extrême.

Singularité de chaque être, donc de son oreiller

Ils partiront avec deux oreillers complètement différents, qui leur ressemblent. Détrompez-vous, le plus ferme et le plus lourd n’est pas pour Monsieur malgré ses 95 kg. Il choisit un oreiller en plumettes d’oie à haute consistance, moins de 2 kg en poids mais d’une résistance à la compression telle que sa tête reste bien haute en sustentation à l’horizontale de son corps, au terme d’une course de descente courte, limitée, mais dont il ne se passerait pour rien au monde.

Madame opte pour un oreiller 60×60 cm en balles de millet, le poids de 4 kg l’oreiller lui est bien égal, au contraire, c’est la sensation qui lui plait, fluidité du mouvement, précision de l’enveloppement, douceur de contact, et quel maintien !

L’alchimie de l’oreiller échappe au marketing industriel

Retenez ceci, le choix d’un oreiller est une complexe alchimie combinant un volume, une densité et un coefficient d’élasticité. Toutes les solutions sont dans les matières naturelles que nous mettons en œuvre, issues végétales et animales. Il n’y a pas de « trou dans la raquette » dans notre gamme, nous avons élaboré en plus de 20 ans toutes les solutions que vous êtes en droit d’attendre sans pour autant les appréhender totalement en arrivant chez nous. Quoi que la lecture de nos « Consultations » vous aiguillent de mieux en mieux si j’en crois vos commentaires !

En réalité, Léa et Franck inaugurent sans encore bien le savoir chez eux une nouvelle ère, celle du confort différencié, calibré et choisi en connaissance. Leur manière de dormir va changer pour ainsi dire à leur insu, à l’appui de quelques conseils préliminaires que nous leur donnons, et du bon sens qui les conduira à emmener leur oreiller partout avec eux.

Chacun le sien !

Ils s’en amusaient en arrivant chez nous, un de leurs amis déjà client ne séjournait jamais chez eux sans son oreiller personnel dans sa valise, ils réalisent maintenant le bon sens et la portée d’une telle résolution.

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