TOUT EST DISPONIBLE ! PRIVILEGIEZ LES POINTS-RELAIS POUR UNE LIVRAISON POSSIBLE EN J+1 JUSQU'AU 24 DECEMBRE !
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1,419.00 €
Nos surmatelas en duvet procurent un gain de confort extraordinaire sur toute literie, formant une couche épaisse et moelleuse de 10 cm, hyper gonflante et enveloppante. Imaginez l’effet d’accueil pour le corps, l’effet d’allègement de pression ressenti et la relaxation obtenue !
Nous sommes ici sur un niveau de qualité exceptionnel, car c’est un garnissage dense et riche en duvet, avec une très bonne circulation d’air et une qualité de sommeil vraiment réparateur. L’aération est parfaite en toutes saisons car vous êtes sur un véritable coussin d’air. La sensation au réveil est unique, elle l’est déjà en réalité dès le premier contact en vous couchant !
C’est le parfait complètement en surface d’un matelas assez tonique voire ferme. Avantage ultime : le surmatelas est livré avec une housse lavable en coton écru naturel certifié bio, zippée sur 3 côtés, facile à poser et assurant une protection supplémentaire. Articles garantis 5 ans.
Le stock disponible immédiatement est indiqué par dimension, au delà de ce stock, compter généralement 3 à 4 semaines pour la livraison des articles supplémentaires.
INFOS
Référence : SMA5
Code EAN13 : 3 760169 131225
Poids net : 6,5 kg
Dimensions : 180 x 200 cm x épaisseur 10 cm
Article disponible
1 en stock
70% duvet + 30% plumettes de canard blanc neuf, à raison de 1,5 kg/m², garanti sans plumage à vif ni souffrance animale, en provenance d’Europe du Nord.
100% coton certifié issu de l’Agriculture Biologique, aspect naturel écru, étanche au duvet, piquage en cassettes fermées à entretoises, pour une parfaite répartition, avec élastique de fixation au matelas dans les angles.
Pensez à secouer, aérer et mettre au soleil de temps en temps votre surmatelas en duvet, ainsi vous régénérez naturellement son garnissage et vous lui conserverez tout son gonflant. L’article se lave en machine à 30° en milieu professionnel, avec mise au sèche-linge impérative après essorage.
Mille Oreillers à Roubaix (59) - France
SOMMAIRE
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Ce qu’il faut savoir sur les surmatelas
La vocation d’un sur-matelas est d’apporter un supplément de confort en surface de votre matelas, par un effet d’allègement de pression, d’enveloppement, de moelleux et de douceur. C’est donc le complément d’un bon matelas. D’autant plus si vous jugiez ce dernier un peu trop ferme, vous retrouverez du confort et sauverez en grande partie la situation si votre achat avait été un peu hasardeux. En revanche, n’espérez pas sauver la situation si votre matelas est déformé et bon à changer, vous ne rattraperez pas la chose avec le sur-matelas, qui ne fera que reproduire les dénivelés de votre literie.
Il ne faut pas non plus négliger l’apport de ventilation et d’aération du sur-matelas. Quand il est réalisé en plumes et duvet (et non en polyester bien entendu !), il apporte une véritable circulation d’air sous le corps, été comme hiver, il ne s’agit donc pas d’un article saisonnier.
Les sur-matelas les plus gonflants et aérés sont réalisés en plumes et duvets. Un garnissage en coton ou en laine ne donnerait pas du tout le même effet, le nappage resterait compact et sans générosité.
Entrons dans le vif du sujet qui nous occupe : la totalité des sur-matelas en plumes et duvets que nous avons évalués perdent du garnissage au fil du temps.
Deux raisons principales à cela :
1. la présence dans le rembourrage d’un pourcentage de plumettes généralement élevé. Leurs pointes plus ou moins acérées percent plus facilement l’enveloppe qu’un fin duvet. Alors pourquoi utiliser beaucoup de plumettes sur les articles courants du marché ? Cela repose sur trois motifs : le premier est de réduire au maximum le prix de revient de l’article, car la plumette est beaucoup moins chère au kilo que le duvet, étant plus abondante (le duvet représente seulement 8% du total du plumage). Une deuxième raison est de considérer que la plumette, étant plus serrée, plus lourde et plus compacte, offrira un certain soutien sous le corps. Enfin, un fabricant soucieux du prix aura tendance à considérer que le poids de l’article n’a pas grande importance, n’exerçant pas de pression gênante sur le corps du dormeur.
2. le poids du corps sur le sur-matelas représente une très forte sollicitation, elle est bien moindre dans le cas d’une couette qui elle se situe par dessus ! Il est inévitable qu’au fil du temps, des filaments de plumes finissent par sortir par la toile ou les coutures, d’autant plus si l’enveloppe utilisée n’est pas d’un tissage particulièrement fin et serré. Ce phénomène est particulièrement « traitre », il est imperceptible au début, les plumettes commencent à migrer après plusieurs semaines voire plusieurs mois d’utilisation, d’abord sur la face placée contre le matelas, puis plus tard par dessus…c’est alors le début d’un fastidieux ramassage de plumes à chaque changement de drap…
Nous avons donc pris le parti suivant pour notre développement :
1. Opter pour un dosage en duvet beaucoup plus élevé que les articles courants du marché, pour limiter au maximum les parties acérées et garantir autant qu’il est possible l’étanchéité de l’article. Le confort s’en trouve du coup nettement amélioré, beaucoup plus doux, plus enveloppant, d’autant que nous rembourrons fortement à 1,5 kg/m², ce qui est beaucoup s’agissant de duvet très léger dosé à 70% flocons de duvet et seulement 30% de fines plumettes ! Nous avons opté pour le duvet de canard blanc neuf, car le duvet d’oie est beaucoup trop cher et rendrait le prix de ces articles inabordables. Pour information, le prix au kilo du duvet de canard blanc neuf est aujourd’hui au prix auquel on achetait le duvet d’oie il y a un an. Quand au duvet d’oie, il atteint des sommets qui nous font le destiner à des articles qui en valent la peine par rapport à leur besoin de gonflant : les couettes et les oreillers.
2. Choisir le coton le plus fin possible, mais sans pouvoir déroger à notre exigence d’un coton certifié issu de l’Agriculture Biologique et non traité. Or comprenez bien que c’est une très forte contrainte, par rapport à des cotons conventionnels sur lesquels toutes les manipulations techniques, tous les apprêts sont permis !
En découle un prix relativement élevé, mais sans surprise étant donné le prix de revient du duvet sur le marché aujourd’hui (+40% au kilo d’augmentation en 2013) et quand on imagine la quantité de duvet nécessaire pour offrir un confort supérieur sur ces articles : 1,5 kg par m², soit près de 5 kg de rembourrage dit « pur duvet » sur un sur-matelas 160×200 cm !
Soyons clairs, une étanchéité totale est impossible à obtenir. Mais on le sait aussi d’un oreiller ou d’une couette en duvet : il s’agit d’articles naturels, vivants, respirants, sur lesquels aucune maille de coton fin et souple ne peut faire barrage à 100%, qu’elle ait été traitée par divers procédés ou non.
Le calandrage limite toutefois considérablement le phénomène comme sur nos couettes et oreillers : cela veut dire que la maille de coton est chauffée et comprimée mécaniquement. Il en ressort une contexture resserrée, faisant mieux barrage aux filaments du garnissage à travers les interstices de la maille.
Vous apprécierez tout particulièrement nos sur-matelas sur une literie tonique et assez ferme. Les deux articles se complètent alors idéalement : tonicité dans le matelas, accueil moelleux et douillet dans le sur-matelas.
Nous vous recommandons d’inverser le sens d’utilisation régulièrement (tête et pied) afin de garantir une sollicitation plus homogène au fil des années.
Pensez aussi à nos protège-matelas pur coton molletonné, ils comportent de grands bonnets et permettent de border facilement sur-matelas et matelas ensemble.
Quant à l’entretien : l’aération reste la meilleure règle. Un lavage machine n’est pas spécialement utile avant longtemps sauf accident et aucune odeur n’est à redouter.
Si besoin toutefois, sachez que nos articles sont lavables aussi bien à sec qu’à l’eau en machine (30° pas plus et emploi de lessive liquide). Dans ce dernier cas, prévoir un gros tambour professionnel et exiger un séchage machine rapide pour retrouver pleinement le gonflant de l’article. Un séchage naturel même en plein soleil est illusoire tant le garnissage est dense !
Nous vous souhaitons de belles nuits avec nos sur-matelas !
Différence entre la plume et le duvet
La plume, c’est une tige plus ou moins longue avec des ramifications autour. Selon sa longueur, on l’appellera plume, petite plume ou plumette. C’est une structure en deux dimensions. Quand elle est neuve, une plume ou plumette de qualité est bombée, arquée, surtout sur les meilleures espèces que sont l’oie et le canard. Elle aura tendance à s’aplatir et perdre donc du ressort au fil des mois, des années. La plume, c’est encore ce qu’il y a de moins cher sur la totalité du plumage car beaucoup plus abondante que le duvet. Elle permet de tirer le prix de l’article vers le bas, par exemple si on veut réaliser un gros édredon à un prix abordable. Ou bien on en tirera profit pour réaliser des oreillers assez consistants, voire même plutôt fermes comme ceux qu’on confectionnait souvent autrefois dans nos campagnes (l’emploi de plumes de poules, évidemment plus courantes, mais sans relief, rendaient encore les oreillers et traversins plus compacts et plus lourds).
Par contre, le duvet, c’est un petit flocon constitué d’un noyau et de petites barbules très fines et douces tout autour, donc en trois dimensions. C’est à peine 8% du total du plumage de l’oie ou du canard, sa rareté en fait évidemment son prix extrêmement élevé. Sa capacité à emmagasiner une grande quantité d’air et à conserver beaucoup de ressort en fait une matière très précieuse pour réaliser une couette, un bon sac de couchage, une doudoune bien chaude, ou encore un oreiller moelleux et ergonomique.
Un oreiller très riche en duvet ne sera pas forcément mou et inconsistant. Si vous le garnissez à bloc, vous obtenez un oreiller assez résistant à la compression et donc source d’un port de tête suffisamment haut, mais tout en douceur. Donc, en matière de duvet comme en tout autre type de garnissage, il faut choisir le modèle qui correspond le mieux à votre poids, à votre carrure, à votre façon de dormir et à votre attente personnelle en terme de hauteur de positionnement sur l’oreiller.
Comme pour toutes ressources naturelles, la plume et le duvet ont un prix de marché selon leur rareté, leur origine, la qualité de l’élevage de provenance, leur couleur, leur pureté (le blanc est le plus précieux et autorise son emploi dans des enveloppes blanches et ultra-fines qui ne révèleront aucun effet tacheté par transparence). Nous n’annonçons jamais « 100% flocons de duvet », car la séparation entre la plume, la plumette et le duvet se fait mécaniquement par gravité dans de longues machines à compartiments, et, à moins d’un travail à la main tout à fait inimaginable aujourd’hui, il est impossible de garantir une absence totale de petites plumettes ou filaments dans un garnissage, de toute façon imperceptibles au toucher quand elles sont présentes en moindre quantité.
Attention à la qualité du duvet que vous achetez !
Sachez qu’un oreiller qui ne porte pas la mention « plumes et duvets neufs» est toujours réalisée en plumettes et duvets de récupération, c’est-à-dire ni plus ni moins que des déchets. Pour vous en convaincre, vous trouverez à la fin de cette page les informations relevées sur quelques rares sites internet, car il faut bien l’avouer, les informations sur le sujet sont totalement tabous, et aucun fabricant n’avouera un tel emploi, renvoyant la responsabilité sur d’obscurs concurrents des pays de l’est ! L’emploi de plumes et duvets usagés est pourtant le cas de la grande majorité des articles vendus aujourd’hui dans le commerce, dans lesquelles on met du tout-venant ayant déjà servi, lourd, flasque, haché, déchiqueté, jauni, multicolore car de toutes provenances, souvent masqué par une enveloppe assez épaisse, ou des rayures, ou encore une laque réfléchissante. Par exemple un oreiller qui vous paraît lourd cache un garnissage haché, usagé, détruit, dont il a fallu bourrer une grande quantité pour obtenir le volume, d’où le poids qui peut s’avérer jusqu’à trois fois plus lourd que celui d’un oreiller à garnissage neuf.
Parler de pourcentage de duvet et d’espèce animale garantie n’a alors plus aucun sens. C’est même une escroquerie. On sent vite des paquets dans les coins et l’oreiller perdra rapidement son confort initial. Quant au lavage, mieux vaut ne pas y compter. L’hygiène restera douteuse, et l’achat qu’on a trouvé sur le moment économique prend en réalité des allures de catastrophe. Fuyez donc si vous ne voyez pas marqué le mot « Neuf ». Idem si vous lisez que le garnissage est composé d’un mélange de duvet d’oie et de duvet de canard. Le duvet d’oie étant beaucoup plus cher au kilo, n’escomptez pas en trouver ! D’ailleurs les fabricants industriels savent bien que vous n’avez aucun moyen de vérifier et ils en profitent outrageusement. D’où nos interventions répétées auprès des services de la Répression des Fraudes, de la presse et de la télévision. Fuyez de la même manière toutes les provenances douteuses, le « made in china », tout comme des appellations telles que « duvet vif » qui sont de véritables escroqueries. De multiples procès verbaux ont été dressés par la Répression des Fraudes et de nombreux fabricants négocient systématiquement des arrangements amiables avec les Pouvoirs Publics afin d’éviter l’action publique devant les Tribunaux.
Faites confiance au spécialiste que nous sommes !
Mille Oreillers vous offre la sécurité d’articles de qualité, contrôlés et garantis. Les duvets que nous sélectionnons sont uniquement des duvets d’oie blanc neuf, donc provenant des espèces aquatiques qui donnent les meilleures propriétés. Le duvet d’oie est réputé pour posséder le meilleur indice de gonflant, idéal pour réaliser des oreillers très doux et moelleux, et des couettes légères et en même temps très performantes sur le plan thermique.
La turbidité de nos duvets (indice de propreté qui fait l’objet d’un test de laboratoire normalisé) atteint 550mm, contre 300mm minimum exigés dans la norme européenne. Ce test imparable consiste à disperser une certaine quantité de duvet dans un tube rempli d’eau afin de mesurer le pourcentage de particules en suspension.
Sachez que Mille Oreillers milite activement pour la mise en place d’un label écologique AB sur ces articles, mais le lobby industriel et la loi du silence auxquels nous sommes confrontés ne facilitent pas les avancées en la matière. De même, il faudrait une multiplication des exploitations en élevage bio, encore bien trop rares aujourd’hui pour espérer pouvoir fabriquer de bons articles en production de série.
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Qualité des enveloppes
Nous utilisons des cotons à la construction très serrée. De plus, pour garantir une parfaite étanchéité au duvet et à la plumette et empêcher les désagréments des oreillers et couettes d’antan qui perdaient leurs plumes, on réalise ce que l’on appelle un calandrage au dos du tissu, pour lui conférer la qualité « anti-duvet ». L’ étoffe est en fait chauffée pour expanser les fibres, puis elle passe entre deux cylindres pour être compressée et boucher ainsi les pores. C’est un procédé tout à fait naturel qui ne fait appel à aucun produit chimique. On l’utilise pour les étoffes et aussi dans l’industrie du papier.
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Conseils d’utilisation et d’entretien
Avant la mise en service de votre oreiller ou de votre couette, pensez à les secouer dehors énergiquement, d’une part pour les faire gonfler et leur donner tout leur volume, d’autre part pour les débarrasser de particules volantes éventuelles, qu’il est toujours difficile d’éliminer complètement dans l’atmosphère de l’atelier de fabrication.
Par la suite, aérez vos articles en duvet en toutes saisons, comme vous aérez votre chambre, c’est la meilleure règle d’hygiène qui soit, et vous les garderez sains et gonflants pendant des années. Certains les sortent par grand froid pour les assainir, d’autres les enfournent même au congélateur!
Si vous voulez laver votre article en duvet d’oie, çà ne pose aucun problème. Utiliser un peu de lessive liquide sans assouplissant, en lavage jusqu’à 30° maximum, voire simplement à l’eau froide. Rincer bien puis faites sécher rapidement, le mieux étant le sèche-linge, en laverie si vous recherchez un gros tambour. Certains font sécher leur oreiller ou leur couette à plat dans l’herbe par très beau temps, mais attention au risque d’un séchage incomplet ! Il y aurait alors perte de gonflant importante voire risque de mauvaises odeurs pratiquement irréversibles.
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Allergies, les études internationales sur le sujet
De nombreuses personnes, souvent entretenues dans cette idée par leur médecin, considèrent encore que les articles en duvet sont systématiquement à proscrire en cas d’asthme ou de terrain allergique, au profit de garnissages synthétiques, en contradiction avec la sagesse populaire, qui consiste à entourer nos enfants dès leur plus jeune âge de matières saines et naturelles.
Le risque d’allergie aux plumes et duvets concerne en réalité moins d’un français sur 1000
Le duvet, qui est une protéine comme le cheveu, est beaucoup moins en cause qu’on ne le pense dans les réactions allergiques. L’organisme, surtout en milieu urbain, est par contre beaucoup plus sensible aux acariens, à la poussière de maison et à la pollution ambiante. Or rien de tel qu’un oreiller et une couette en duvet contre les acariens ! De récentes études prouvent que le duvet contient 8 fois moins d’acariens qu’un article en polyester ! Pourquoi ? Parce que nous utilisons des enveloppes coton tissées très serrées et dont la texture est compressée par calendrage, pour garantir une parfaite étanchéité au duvet. Les acariens ont beaucoup de mal à traverser une telle trame. D’autre part, le garnissage est beaucoup plus respirant que le polyester et donc ne constitue pas un milieu humide et moite dans lequel les acariens pourraient se développer.
Cette phobie du naturel est soutenue et véhiculée par un puissant lobby industriel constitué des fabricants d’articles de literie en fibres synthétiques polyester. Parallèlement, les laboratoires et groupes industriels spécialistes des traitements acaricides et bactéricides en tout genre visitent les professionnels de santé et financent des publications sur la question des allergies.
Nous avons besoin d’allergènes…pour ne pas être allergiques!
Cette crainte par rapport au duvet est sans aucun fondement et constitue un contre-sens qui conduit aujourd’hui à un développement de manifestations allergiques, puisqu’en cherchant à mettre en place dès la naissance un univers croit-on aseptisé, on empêche aujourd’hui le nouveau-né de construire sa propre immunité aux allergènes dès les premiers moments de sa vie. Cette phobie très française de la literie naturelle, pourtant reconnue si confortable, est contredite par la pratique de nombreux pays d’Europe du Nord, de l’Est, de Scandinavie, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse…qui ont eu l’intelligence de conserver et d’utiliser ce que la nature a su produire de meilleur.
Toutes les études internationales le disent, mais elles sont rédigées en anglais!
Nous commençons à disposer de certaines études scientifiques, réalisées à grande échelle et dans des conditions statistiques fiables, qui prouvent que l’utilisation d’articles de literie en duvet ne constitue en rien un risque supplémentaire de développement de réactions allergiques, par rapport à une literie synthétique, bien au contraire…
Article d’Isabelle Bossé, allergologue, dans Allergique.org, Le Journal des Allergies, le 9 septembre 2002 :
Rend compte d’une étude norvégienne où les auteurs ont mesuré l’association entre l’exposition précoce aux couettes de plumes et duvets durant les deux premières années de la vie, et les rhinites, asthmes et risques d’obstruction bronchique, dans une étude prospective de 4 ans portant sur 2531 enfants norvégiens. Les résultats montrent que l’utilisation de literies en plumes et duvets dans la petite enfance n’augmente pas le risque d’asthme et de rhinite allergique plus tard chez l’enfant.
Conclusion de Mme Bossé, allergologue : « Quel bonheur ! Les allergiques vont pouvoir se lover dans de douillettes couettes de plumes, ces auteurs norvégiens nous donnent le feu vert. Mais depuis des années que nous leur disons le contraire, ils vont peut-être y perdre leur latin !»
Article de l’équipe d’Adnan Custovic dans Pediatric Allergy and Immunology, en mai 2000 :
« Récemment, nous avons trouvé des populations d’acariens beaucoup plus élevées dans les oreillers en fibres synthétiques que dans ceux en plumes »… « Dans des conditions égales, le nombre d’allergènes du chat et du chien est significativement plus élevé dans les oreillers en polyester que dans ceux en plumes».
Brochure « Asthma and infant Bedding », éditée en 2005 par le Département de la Santé du Gouvernement australien, à destination des professionnels de la santé :
« L’évidence est grandissante qu’il y a un lien entre l’utilisation d’articles de literie synthétiques et le développement de l’asthme chez les enfants »… « L’utilisation de couettes en duvet réduit la sensibilisation aux acariens et le développement de l’asthme par la suite »… « Les plus récentes études épidémiologiques suggèrent que la literie en duvet suscite moins de cas d’asthme que les articles garnis de fibres polyester »… « Il y a une forte association entre l’utilisation d’articles de literie synthétiques et l’asthme chez l’enfant ».
Endotoxines d’oreillers synthétiques ou en plumes », étude du Wellington Asthma Researche Group de l’Ecole de Médecine de Wellington, Nouvelle Zélande, dans JACI novembre 2002, part 1, volume 110, n°5 :
Cette étude a comparé les taux d’allergènes principaux et d’endotoxines dans des oreillers de plumes et en synthétique provenant des mêmes lits :
« Un certain nombre d’études ont montré que les quantités d’allergènes de chien, de chat et d’acariens retrouvées dans les oreillers synthétiques étaient significativement plus élevées que celles retrouvées dans les oreillers de plumes. Ceci pourrait jouer un rôle chez les patients asthmatiques allergiques, en raison de la proximité avec les voies aériennes pendant le sommeil »…
« le taux d’endotoxine est à peu près équivalent entre les plumes et le synthétique, par contre le taux d’allergènes est nettement supérieur dans le synthétique. Nous avions déjà dans une précédente étude nordique constaté les mêmes résultats pour des couettes ».
Quel rapport avec les oreillers de nos grands-mères ?
Dans le passé, les enveloppes en toile n’étaient pas aussi serrées et étanches. Aucun laborantin dans les campagnes pour vérifier le taux de porosité avec ses appareils de mesure! Le piquage des bords, dit « en passepoil », est aussi une garantie d’étanchéité au niveau des coutures réalisées de nos jours. D’autre part, les anciens n’étaient pas aussi sélectifs qu’aujourd’hui quand ils triaient le plumage de leurs ouailles. On se réunissait en cercle dans la pièce à vivre et toutes les petites mains s’activaient. Pratiquement toute la plume des bêtes était utilisée, excepté toutefois les plus grandes tiges, qui n’ont pas d’intérêt en prise d’air et occasionnent plus de poids. Le duvet ne représentant que 8 % environ du plumage total d’une oie ou d’un canard, il aurait fallu attendre des années pour confectionner soi-même un article en pur duvet !
Désormais, l’échelle industrielle nous permet de sélectionner un pourcentage de duvet beaucoup plus élevé pour obtenir un article de haute qualité, léger et respirant. On utilise des chaînes de tri à air comprimé, dans lesquelles chaque calibre est séparé par gravité. On combine ensuite la plume, la plumette, le flocon de duvet à volonté pour réaliser toutes sortes d’articles différents. Enfin, n’oublions pas qu’autrefois, le plumage n’était généralement pas lavé avant utilisation, encore moins dépoussiéré ou stérilisé.
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Informations sur la réalité des filières de réemploi de vieux duvet en France
Site internet de la chambre de commerce et d’industrie de Paris :
« Les plumes et duvets neufs proviennent de l’élevage et de l’abattage des volailles (poulets, dindes, pintades), des palmipèdes (canards et oies) ou des oiseaux terrestres.
Elles sont collectées auprès des abattoirs industriels ou artisanaux.
Les plumes de récupération proviennent de la collecte des textiles usagés ayant contenu des plumes (oreillers, coussins, couettes, anoraks, … ) effectuée par les entreprises de récupération textile.»
Site internet de l’Adème, Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie :
(les plumes de récupération) « proviennent de la collecte des textiles usagés effectuée auprès des particuliers par des associations caritatives, en liaison avec des entreprises de récupération (entre 50 et 100 en France). Après tri et classage dans les friperies, les articles contenant des plumes ne représentent que 2% en poids de la totalité des textiles récupérés, soit entre 7 000 et 7 500 tonnes de matières premières (hors déchets). Les traitements et les utilisations des plumes de récupération sont similaires à ceux de la plume neuve, à destination de la literie, l’ameublement et l’habillement.»
Site de l’Institut Français de l’Environnement :
Jusque dans le milieu des années 70, l’activité de récupération de plumes battait son plein car la production de plumes neuves n’était pas suffisante pour le marché de la consommation. Les méthodes d’approvisionnement se sont modifiées et les plus gros volumes sont fournis par des associations caritatives qui effectuent des collectes auprès des particuliers. Les volumes récupérés sont considérables.»
La Nature et rien d’autre !
Nos matières animales telles que plumes, duvets et laine, elles sont lavées et dégraissées pour une pureté et une innocuité totale. Ceci fait l’objet de tests de contrôle normalisés obligatoires.
Au final, nous proposons des articles naturels de grande qualité, parfaitement sains et absolument exempts de toute source allergisante. Des tests réglementaires vérifient aussi leur résistance à la flamme d’une cigarette et la pertinence des instructions de lavage avancées sur les étiquettes.
En revanche, ne cherchez pas de logo AB sur nos emballages ni d’appellation du genre « Oreiller bio », car dans notre métier il n’existe à ce jour aucun référentiel de certification biologique des articles textiles confectionnés. Ainsi, seuls les composants mis en oeuvre peuvent être annoncés comme étant issus d’un mode de production biologique contrôlé.
La possibilité d’usage du terme BIO dépend même du Ministère de l’Agriculture et son utilisation est aujourd’hui limitée aux produits alimentaires et cosmétiques certifiés. Toute allégation, mention ou marque qui dérogerait à cette règle constitue un délit réprimé par la loi et, en l’état des choses, une source de confusion pour le consommateur.
Votre meilleure sécurité est d’ouvrir l’œil et d’exiger une marque reconnue pour son engagement éthique et environnemental.
Vous êtes nombreux à vouloir faire bénéficier vos proches des bienfaits de nos articles, c’est une belle façon de leur faire profiter de vos découvertes et de ces remèdes naturels anciens qu’il est si important de transmettre !
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